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Archives mensuelles : juillet 2016

« La chimère des nouvelles technologies » (Lettre ouverte dans La Press +, 31 juillet 2016), drôle de hasard que cette lettre, c’est un peu l’impression ou l’idée que j’avais à l’esprit sans être capable de mettre le doigt dessus, en pensant à la nouvelle orientation prise par le RIRÉRST concernant Écomonde 2.0 (É2.0). En fait, Écomonde 1 est passé depuis 2002 d’une idée de « nature dans la nature » à une autre de nature en « cane » avec son « futur concept d’expériences multimédias immersives d’Écomonde. » Écomonde 1.0 (É1.0), c’était les grands espaces de la région de Saurel avec ce que nous avons de meilleur à offrir, É2.0, c’est un peu la « pokémisation » de cette nature à l’ère du numérique.

Ceci étant, le mot « cane » est un peu pas mal péjoratif de ma part, surtout quand on regarde les réalisations de la firme de consultants retenue par le RIRÉRST : XYZ Technologie culturelle. Il y a des trucs très intéressants qui ont été produits par ceux-ci. Évidemment, XYZ ne montre que le bon côté de ses réalisations. En ce sens, est-ce que quelqu’un au RIRÉRST a fait une enquête sur la pérennité de tous ces concepts qui ont été élaborés par XYZ? Est-ce que quelques clients de XYZ ont été contactés par le RIRÉRST pour obtenir ne serait-ce qu’un simple « feedback »?

Un exemple d’un truc récent de XYZ : Le Géoparc de Percé. Au-delà du fait qu’à très court terme, le tout semble assez attrayant, ce qui me préoccupe, c’est la durée. Autrement dit, comment dans la durée – 10 ans par exemple – un tel équipement assurera-t-il sa viabilité, tant au point de vue technologique que financier? Il faut donc se préoccuper immédiatement de la chose et ne pas se laisser hypnotiser à court terme par les « Pélo-sirènes-électoraliste » qui commencent déjà à chanter, en prévision de novembre 2017. Rappelons que nous venons de donner un chèque en blanc de plus de 4 M$ au RIRÉRST sans aucun mécanisme de contrôle sur cet argent. Personnellement, cela me préoccupe énormément, surtout pour un projet technologique géré par un conseil d’administration dont aucun des membres ne semble détenir d’expertise significative en la matière c.-à-d. en multimédia immersif. En fait, de façon générale, est-ce que les citoyens veulent encore de ce projet de É2.0? Il faudrait peut-être leur demander parce que dans le programme électoral du Serge Péloquin de 2013, celui-ci n’apparaît pas.

Certains diront ici, faisons confiance au RIRÉRST. Je répéterai à tous ces naïfs de la Terre, un des principes fondamentaux en matière de gestion : « La confiance n’exclut pas le contrôle ». Alors, qui comme tiers indépendants, contrôle le RIRÉRST?

Ceci étant, à quand un plan d’affaires de la part du RIRÉRST, y incluant les hypothèses afférentes? Quand le RIRÉRST déposera-t-il publiquement les prévisions financières pour ce projet de É2.0? Bref, pour l’instant, nous les citoyens contribuables qui financent intégralement cette aventure, nous nageons dans l’inconnu. Rappelons que la première étude de marché pour Écomonde 1 ne faisait pas très sérieuse avec les résultats que nous connaissons. En ce sens, avec notre 4 M$, nous sommes en droit d’obtenir rapidement ce genre de document. Quelle est la position du conseil municipal de la ville de Saurel sur le sujet? Il ne faudrait pas ici que ce conseil cède aux rêves écomondiens du maire de Sorel, M. Serge Péloquin en abdiquant ses responsabilités. Des garanties doivent être demandées et immédiatement.

Au fait, c’est quoi du multimédia immersif? Pour 4 M$, il serait intéressant d’au moins avoir une idée de la chose.

En ce sens, pour réduire le risque financier pour les citoyens, il serait approprié que chacun des membres du CA du RIRÉRST investisse personnellement, un montant substantiel dans ce projet de É2.0. Par exemple, 100 000 $ chacun, ce qui serait raisonnable, ce qui leur donnerait une participation de 5 à 10 %. Ce qui est peu, mais permettrait de donner confiance aux citoyens quant à ce projet technologique, surtout dans la durée. On ne doit pas permettre que des membres de ce CA du RIRÉRST se transforment en « flight by night » si un jour d’aventure, l’expérience ne tourne pas comme on le voudrait. Peut-être aussi envisager une campagne de financement sociétal?

De plus, pour votre réflexion et votre questionnement, quel est l’avenir du Biophare dans ce É2.0 qui semble vouloir devenir ce qu’il n’était pas censé devenir au début?

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Si vous examinez le petit montage ci-haut, à gauche, c’est le Biophare, notamment avec sa maquette du lac St-Pierre dont la facture date d’une autre époque technologique. À droite, les réalisations technos de XYZ. Bref, sera-t-il possible dans le contexte de maintenir simultanément ces équipements tous 2 dédiés à l’écosystème du lac St-Pierre? Qui sera intéressé au sortir de É2.0 de terminer sa visite au Biophare, même gratos? Et alors, qui financera le Biophare?

Gardons le sourire! De Paul Valéry, dans Tel quel, 1941 : « Le réveil fait aux rêves une réputation qu’ils ne méritent pas ».

Jocelyn Daneau, jocelyndaneau@gmail.com

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Un gentil lecteur m’a contacté suite à l’émission du communiqué suivant de la ville de Saurel : « Quai no 2 : les travaux seront complétés pour le lancement des festivités du 375e anniversaire en décembre prochain », SorelTracy Magazine, 26 juillet 2016. Il se questionnait à savoir si la photo suivante, incluse dans ce communiqué, avait réellement été prise sur le site du quai 2 et ce faisant, si elle reflétait réellement l’état d’avancement des travaux.

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Alors hier, n’écoutant que mon courage, me transformant en détective privé, genre Sherlock Holmes ou mon petit côté journaliste, surtout dans le contexte de l’appel de la bière et de la pizza, eut égard à mon habituel 5 à 7 de retraité du jeudi au Cactus, j’ai fait un détour par le quai 2. J’étais pour l’occasion, comme toujours, accompagné de mon fidèle téléphone plus intelligent que moi, un S4 de Samsung, à titre de caméra photographique. Donc, nous ne sommes pas dans la qualité Gary, surtout avec de la broche de clôture comme filtre de lumière. Bref, je me suis tortillé un peu et j’ai fait de mon mieux pour faire un Gary de moi.

Donc, voici quelques photos du site en question, prise hier 28 juillet 2016 vers 16h. Les questions ensuite.

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À votre avis, est-ce que la photo ci-haut du communiqué de la ville de Saurel, « matche » avec celles que j’ai prises? Sur le coup, on dirait que non. Mais à l’examen, je ne sais plus. Examiner surtout la clôture qui entoure le site, on dirait la même configuration. Quoique la couleur du sol est différente. Si les bases de béton présentées ont été enterrées, ce qui serait logique, où sont-elles? Bref, si vous avez des opinions : jocelyndaneau@gmail.com.

Donc, questions : « Est-ce que la photo ci-haut, celle de la ville de Saurel, reflète l’état des travaux en cours? Sinon, s’agit-il d’une simple erreur du « pitcher » dans l’utilisation d’un porte-folio de photos? ». Bon, les sarcastique, les sceptiques et autres adeptes de la théorie des complots y verront encore une fois, une tentative de manipulation de l’opinion publique, genre désinformation; où il y a une confusion évidente et entretenue par la ville de Saurel concernant les projets quai 2 et Écomonde, en principe mutuellement exclusif. Mais laissant suggérer que les bulldozers travaillent sur Écomonde quand il n’en est formellement et fondamentalement rien. Peut-être, on verra, à suivre.

Gardons le sourire! Les billets pour le petit-déjeuner de la FABE avec Yvan Lamonde le 23 octobre prochain sont maintenant disponibles. Le titre de sa conférence – Remonter les rivières : Sorel-Tracy navigue du passé au futur. Un événement à ne pas manquer, un des plus grands intellectuels du Québec, M. Yvan Lamonde, « un enfant de la place », nous invite à une réflexion sur notre avenir collectif en prenant appui sur notre riche histoire locale et régionale.

Jocelyn Daneau, jocelyndaneau@gmail.com

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Je me souviens l’année dernière, à ce temps-ci de l’année, je revenais de mes vacances estivales. C’était juillet, le beau temps, je retournais au centre-ville de Montréal, la 705 à moitié vide, mais la métropole pleine de touristes. C’était alors les jours de la semaine qui précèdent la fin de semaine du festival Osheaga. Un instant dans une vie qui galope où lorsque tu regardes cette jeunesse débarquée de l’univers, tu en viens à regretter amèrement de ne plus avoir 20 ans, même si souvent dans ta tête, tu les as toujours; anyway, dans le métro, entre Berri-UQAM et le Longueuil de la 705, personne, surtout pas les filles, ne m’a demandé de débarquer à Jean-Drapeau pour faire le party. Une tranche de vie qui raconté, a incité ma Madame à… simplement hocher la tête; elle avait tout dit.

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Tout ça pour vous dire que j’ai ressorti du vieux stock de ce blogue, genre qui plait à Gary : « Placotage : Osheaga en Saurel, Anonymous et Serge à la 3e personne » (SDU, 1er août 2015). L’idée générale, genre – Off-Broadway – c’était de faire à Saurel un Off-Osheaga. Encore cette année, ce festival est si populaire, que l’on refuse des spectateurs et des groupes de musiques au Parc Jean-Drapeau. Alors, pourquoi ne pas tenter de faire déborder le tout à Saurel, dans une ville qui a bien besoin d’idées neuves avec un Festival de la gibelotte qui lui, se cherche tout court.

Où en est Serge?

Dans ce texte sur Osheaga, souvenir et découverte, je discutais aussi d’un billet de Jean Doyon sur le SorelTracy Magazine en date du 30 juillet 2015 : « Serge Péloquin… au fil des idées! ». Ce billet d’un Doyon admiratif, que j’ai redécouvert, est surtout intéressant comme échantillon du chemin parcouru par le maire de Sorel sur 12 mois, qui à ce moment précis disait en parlant de lui à la 3e personne, ce qui est assez particulier : « Maintenant, Serge Péloquin est rendu ailleurs depuis longtemps! »

En ce sens, Serge Péloquin abordait dans ce billet, 3 projets :

1) Écomonde devenu depuis É2.0;

2) Le Centre d’art contemporain du Québec;

3) Le Camp de base du Saint-Laurent.

Commençons par le point « 2 » à force de tergiversations, ce projet est parti en flamme avec la Sincennes-McNaughton. Il n’en reste pour l’instant qu’un tas de vieilles briques. Pour le « 3 »? Connais pas, vaguement. Est-ce que quelqu’un sait de quoi il en retourne? C’est comme le « joint-venture » entre le Montréal du 375e et Saurel du 375e (du 352e, du 15e) pour les « Espaces pour la vie », rien n’est sorti de là sauf pour, disons-le, les égouts de Denis Coderre qui na sûrement pas encore dû digérer les propos odorants du maire Péloquin à l’époque, concernant le « Flushgate » montréalais.

Pour le point le « 1 », c’est une bizarre d’affaires. On avait l’impression jusqu’à récemment, que le tout venait de frapper un mur, par absence de « WOW » des 3 firmes de consultants, qui avaient déposé des offres pour É2.0 (voir : L’Écomonde n’ouvrira pas ses portes pour le 375e de Sorel, 2 Rives, 15 juillet 2016).

Ce qui fait qu’aujourd’hui, par une opération du Saint-Esprit, après 15 ans de gestation, le RIRÉRST effectue un saut quantique à la Star Trek en se téléportant pour accoucher d’une souris, c.-à-d. se choisir une firme de consultants (Voir : Écomonde franchit une autre étape importante, SorelTracy magazine, 26 juillet 2016). Je ne voudrais pas être sarcastique, mais le tout ne relève pas de l’exploit. On n’annonce pas la rétention d’un consultant comme une phase importante dans la réalisation d’un projet. C’est de la gestion courante et ordinaire de projet.

Bref, avouons que le tout laisse perplexe. Avouons que l’on se demande bien le pourquoi du choix de XYZ Technologie culturelle. Ceci étant, dans l’état actuel des choses, si on lit le communiqué du RIRÉRST, la décision est strictement celle de l’embauche d’une firme de consultants « pour concevoir et réaliser le futur concept d’expériences multimédias immersives d’Écomonde. » Bref, É2.0 n’existe toujours pas, par absence de concept.

Note 1 : J’ai regardé brièvement ce que XYZ a réalisé sur son site Internet. Il y a ici un très grand danger de cannibaliser le Biophare. De plus, à l’ère des casques de réalité virtuelle et augmentée, le tout risque de coûter une « beurrée » à mettre en place, sans compter toute l’infrastructure technologique qu’il faudra exploiter et maintenir dans la durée. Pensons-y avant!

Note 2 : Léger sarcasme – l’un des mes anciens collègues avait l’habitude dire des consultants, qu’ils sont de grands spécialistes pour te dire l’heure avec ta propre monte. Ce qui implique la note 3.

Note 3 : Dans un billet précédent – Écomonde 2.0 : Go – NoGo? « That’s the question », j’ai suggéré au conseil municipal de la ville de Saurel d’exiger du RIRÉRST, un Plan d’affaires pour la suite des choses et ce, au 30 septembre 2016. Avec l’annonce d’hier, qui est surtout de la poudre aux yeux, je crois que cette exigence est de plus en plus fondée, eut égard au fait que nous sommes engagés à hauteur de plus de 4 M$. Je rappelle que le RIRÉRST, au-delà d’une mise de fonds minimaliste, ne met aucun argent dans ce projet de É2.0. En ce sens, pour l’instant, rappelons-le, il n’y a pas de concept pour É2.0 et la date de mise en service est sur roulettes, en 2018 peut-être. De plus, avec le tournant technologique que le tout prend, je dirais PRUDENCE, très grande PRUDENCE.

Note : dans le domaine technologique, le nerf de la guerre, c’est le savoir-faire (le personnel) et son évolution ultrarapide. À Saurel, il est difficile de trouver ne serait-ce qu’un simple programmeur JAVA. Rappelons que GE (ALSTOM) vient de quitter la ville principalement à cause de son incapacité à recruter du personnel technique. Alors, avant de se lancer dans un projet technologique – un concept d’expériences multimédias immersives il faudrait y réfléchir. Si la gestion d’un parc éolien est technologiquement relativement facile et techniquement maîtrisé depuis longtemps, le mutimédia immersif est une autre affaire. Qui a Saurel possède de l’expertise en multimédia immersif?

Globalement, ce n’est pas que l’homme Péloquin, qualifié par Jean Doyon d’Idéateur et d’Artiste, manque d’idées, quoique sa réputation en ce sens semble un peu pas mal surfaite, c’est surtout dans la mise en œuvre et l’appui dans la réalité (ex. : hôtel de 25 étages) que cela pose problème.

Ceci étant, on ne doit surtout pas se réjouir comme citoyen qui aime sa ville, des ratés de son premier magistrat, parce qu’en bout de piste, ce sont nos propres insuccès qui en sont le résultat. On aime mieux les succès.

Finalement, considérant que Serge Péloquin se disait ailleurs depuis longtemps à l’été 2015 et que nous sommes 12 mois plus tard, serait-il possible qu’il nous dise là où il est rendu? Parce que comme observateur attentif de la ville de Saurel et sa région, si on me posait la question : « Où s’en va Saurel? » Je serais bien en peine de répondre, d’indentifier une ligne directrice dans la gestion du développement de ma ville. Peut-être est-il rendu trop loin en avant de nous? Peut-être aussi, en a-t-il oublié des bouts en chemin?

500 000 $ pour aménager l’extérieur de la Maison des gouverneurs

Ça c’est une bonne nouvelle. Bravo à la ville de Saurel et aux principaux responsables, sans oublier notre bon maire, M. Serge Péloquin.

Une petite critique cependant, je ne peux m’en empêcher. Il serait intéressant de mettre les citoyens dans le coup pour ce genre de projet. Il me semble qu’une simple consultation publique sur le sujet aurait été appropriée. Il me semble que cette annonce devrait au moins s’accompagner d’un dessin, d’un croquis de ce qui est envisagé. Bref, les citoyens ne sont pas là, seulement que pour payer des taxes.

Souvenons-nous que l’aménagement en cours du quai 2 n’a jamais fait à ma connaissance, l’objet d’aucune consultation citoyenne. De plus, les conférences de presse de la ville excluent généralement les citoyens, ce qui est inacceptable. De même, lorsque nous sommes consultés, je pense aux consultations auxquelles j’ai participé pour le parc Misouna au début de 2015, il n’y a pas eu de suites. Et quand il y a des suites, on l’apprend par les médias locaux et ce que nous avions dit en consultation pour traduire nos préoccupations, se sont envolés en fumée.

Bref, en matière de communication, la ville de Saurel aurait avantage a passé d’un mode « parleur » à un mode « communicateur ».

Source : http://www.les2riveslavoix.ca/actualites/2016/7/25/500-000–pour-amenager-lexterieur-de-la-maison-des-gouverneurs.html

Gardons le sourire! Tant qu’à être dans les rappels de 12 mois, c’est le 26 juillet 2015 que je publiais le billet suivant : Jocelyn Daneau et le Code de conduite d’Hydro-Québec (mise au point). Je vous invite à le relire et à vous questionner sur le pourquoi du pourquoi 🙂 🙂 🙂

Jocelyn Daneau, jocelyndaneau@gmail.com

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Concernant mon dernier billet – Écomonde 2.0 : Go – NoGo? « That’s the question » je voudrais simplement préciser ma pensée sur le sujet. Au préalable, ai-je besoin, je vais quand même le faire, de rappeler que comme pour le projet de pont Saurel-Berthier, celui de Parc Éolien Pierre-de Saurel, É2.0 et autres, je suis favorable à toute espèce de développement pour ma ville et ma région. Ceci étant, il ne faut pas confondre comme plusieurs (petits) politiciens : « question » et « opposition ». Ce n’est pas parce qu’un citoyen pose des questions sur un dossier ou un projet, qu’il est automatiquement contre celui-ci. De toute façon, vous me connaissez, si je suis contre quelque chose, je ne me gênerai pas pour donner mon opinion, sans égard aux oreilles chastes de certains Adorateurs 🙂 🙂 🙂

Ceci étant, précision sur le billet ci-haut mentionné. Après plus de 15 ans de gestation Écomondienne et de retours (avec un « s ») continuels à la case départ, il y a lieu de se poser de sérieuses questions sur la viabilité de ce concept. Ne pas le faire relève de l’irresponsabilité. En ce sens, si d’ici 30 à 60 jours (30 septembre 2016) c.-à-d. après 15 ans de gestation (je le répète), le RIRÉRST n’est pas capable de déposer un plan d’affaires crédible pour son projet de É2.0, il faudra tout simplement « tirer la ploye ». Je n’arrive pas à cette conclusion de gaîté de coeur, mais à mes yeux, selon mon expérience professionnelle et surtout le GBS, on ne peut y échapper. Si après 15 ans de tétage avec Écomonde, nous n’avons toujours pas de concept viable à mettre sur la table, il faut se résoudre à mettre un terme à l’aventure et à ce rêve; et passer à autre chose parce qu’Écomonde sera devenu sclérosant.

Pour rire, même si ce n’est pas drôle. Imaginons qu’Écomonde serait un projet du gouvernement Libéral avec le résultat actuel. Cela ne demanderait pas une grande imagination pour imaginer les boulets rouges et les sarcasmes qui seraient utilisés par un François Legault Caquiste en chef, pour qualifier et descendre ce É2.0. Vous, Jean-Bernard Émond, caquiste local préélectoral, vous en pensez quoi de É2.0?

Note : rappelons qu‘en ce lundi matin, même en cette période de vacances, le compteur à dépenses de É2.0 est reparti de plus belle. Rappelons qu’Écomonde n’aura aucun revenu avant au minimum, dans le meilleur des scénarios, quelques parts en 2018? Qui assumera ces dépenses dans l’intervalle? Qui en sera responsable en bout de piste? Qui contrôle la marge de crédit utilisée par le RIRÉRST que nous citoyens endossons à même nos taxes?

Écomonde – Désinformation

Ce qui suit n’est pas formellement du « Écomonde Bashing ». C’est simplement le fruit de mes réflexions lorsque je fais mon jogging de petit vieux, quand j’ai atteint mon second souffle. Bref, c’est comme un blogue elliptique c.-à-d. je passe par Québec pour aller à Montréal dans ce qui suit. Patience 🙂 🙂 🙂

Donc, comme historien amateur, je vous dirais que l’une des premières tentatives de marketing de masse i.e de manipulation de l’opinon publique a eu lieu à partir du 12e siècle en Europe, avec l’émergence des chrétiennes cathédrales gothiques et surtout, avec l’utilisation d’un statuaire uniforme, de par la chrétienté européenne. C’était l’époque du crois ou meurs, et ce que j’ai pu remarquer d’une cathédrale gothique à l’autre, du nord au sud de la France, c’est qu’il n’y a rien qui ressemble plus à un St-Antoine de Padoue qu’un autre, pour « favoriser » le paiement de sa dîme de croyant. Le tout s’est poursuivi avec le Concile de Trente (1545-1553) pour l’uniformisation du rite catholique : tout le monde devait obligatoirement réciter la même chose, sous peine d’être brulé vif pour hérésie. Internet et les firmes de COM n’ont pas inventé la manipulation de l’opinion publique, cela remonte à beaucoup plus loin. Si on continu, nous avons eu droit à l’invention de l’imprimerie à partir de 1400 avec Gutenberg et la première diffusion de masse d’idées, celles de la Renaissance, du Protestantisme avec Luther et j’en passe. Sans oublier les voyages de Colomb qui ont répandu la « bonne » nouvelle chrétienne à ceux et celles qui ne voulaient rien savoir. Au début du 20e siècle, nous avons eu droit à un premier essai d’industrialisation de la mort avec la 1re Guerre mondiale et ensuite avec la montée du nazisme, à la première grande stratégie orchestrée de marketing de masse et de contrôle des foules par le mensonge, sous la supervision de ce bon nazi allemand, le très sympathique docteur Joseph Goebbels. En 1954, si ma mémoire est bonne, c’est l’année où les investissements en machines (manufacturières et informatiques) sont devenus supérieurs à ceux dans l’agriculture : internet se pointait alors dans les laboratoires militaires. Plus près de nous, pensons à l’invention de l’internet de masse comme facteur de bonds technologiques et de Facebook et Google au sens de la communication globale. En fait, si au plan social, l’avènement de la pilule anticonceptionnelle est considéré comme un point de rupture au plan sociologique en Occident à partir de 1970, en ayant libéré les femmes du joug masculino-religieux, c’est surtout la caméra numérique qui est considérée comme le plus grand vecteur de changements sociaux des 50 dernières années. Pensez-y, une image ou un extrait vidéo, vrai ou faux, instantanément disponible à la Terre entière dans l’immédiat; qui devient alors la vérité de l’instant pour souvent, l’éternité. Quelle puissance pour frapper durablement les imaginations!!! Dans ce monde Ubérisé qui émerge, à la Peopolisation galopante, les vedettes, les Pokémons et les beaux parleurs sont rois, tandis que les questionneux sont des chialeux ennuyeux, à la limite des gueux sociopathes, voire des chroniqueurs limogés.

Tant et si bien, qu’à l’ère des Trumperies (désinformation, mensonge et malhonnête intellectuel), un Alexandre Sirois, éditorialiste dans La Presse + écrivait ce 23 juin 2016 (Le grand mensonge) que la « La candidature de Donald Trump repose sur un grand mensonge. Elle repose aussi sur l’idée selon laquelle plus on répète un mensonge, plus on lui permet de s’emparer du réel. Sur le pari qu’une majorité d’électeurs va finir par y croire. » C’est l’histoire de l’humanité, comme celle par exemple encore récente, de la fièvre H1N1 : répété une fausseté à n’en plus finir, elle devient une vérité pour tous, qui confine à la légende urbaine même si à l’analyse, elle ne résiste pas et de loin, aux faits. Bref, je vous invite à examiner la photographie suivante.

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Crédit photo : SDU, juillet 2016

Imaginez alors un citoyen lambda peu intéressé et instruit des affaires publiques. Lequel se fait répéter depuis plus de 15 ans : « Écomonde, Écomonde, Écomonde, … » et qui examine aujourd’hui ces affiches au coin Augusta-Ramesay : « Écomonde du Lac St -Pierre, c’est aussi… » Il se dit alors : « Écomonde est arrivé, alléluia ». Cependant, formellement, les travaux en cours sont strictement ceux de l’aménagement du quai 2. Pourtant, on le sait, Écomonde est dorénavant sur le respirateur artificiel; n’existe pas, mais à force de se le faire répéter, ce citoyen crois qu’il existe. Bref, il y a des limites à la désinformation citoyenne, que de simples valeurs morales devraient proscrire. Est-ce cela que sont devenus nos politiciens locaux, des manipulateurs d’opinion publique? Est-ce cela que nous voulons comme politiciens pour maintenant et surtout, demain?

Note : de plus, le croquis utilisé n’est même pas celui de l’aménagement du quai 2 qui sera réalisé. Bref, c’est n’importe quoi.

Jean-Bernard Émond, vous en pensez quoi?

Ce n’est pas dans vos façons de faire, mais vous pourriez me répondre : « Toé Daneau, avec ton Saurel, c’é aussi de la désinformation ». Cela ferait sûrement plaisir à M. Yvon Bibeau et à tous les Pélo-Macoutes, quelqu’un qui remet Daneau à sa place. Hey ben non, mon insistance sur le vocable « Saurel » est essentiellement de la promotion d’une idée. Elle n’est pas électoraliste, mais vise simplement à favoriser la renaissance de Sorel et Tracy, en une vraie ville unique, en formant une vraie équipe.

Gardons le sourire! Selon Wikipédia – La désinformation est un ensemble de techniques de communication visant à donner une fausse image de la réalité, dans le but de protéger des intérêts privés et/ou d’influencer l’opinion publique. Elle est parfois employée dans le cadre des relations publiques.

Du positif comme Gary l’aime? Hier après-midi, de passage en vélo dans le centre-ville du Vieux-Saurel, il y avait de la danse en ligne au Carré Royal. Les gens présents semblaient franchement s’amuser. La météo était splendide et même les 2 pitbulls croisés dans le Carré semblaient relax 🙂 🙂 🙂

Jocelyn Daneau, jocelyndaneau@gmail.com

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Il vient un moment dans la vie où il faut savoir décider si on doit poursuivre ou non dans une voie et ce faisant, la remettre en question, en prendre une autre ou à la limite, l’abandonner. Il vient un moment dans la vie, malgré le temps qui passe, où il faut décider si la persévérance dans la réalisation d’un objectif est toujours appropriée ou si a contrario, le jusqu’au-boutisme et la politique de la Terre brûlée ne sont pas devenus un critère de décision, obtus et sclérosant, dans la poursuite d’un rêve qui ne se réalise pas. Bref, dans la vie, selon les circonstances, il faut savoir se retirer (ou non) avant que celles-ci et les événements décident de vous indiquer carrément la voie à suivre, quelques fois brutalement, souvent sans même vous consulter.

Ce sont les questions que je me posais le 20 juillet 2016 en début de soirée, sur le site de l’amphithéâtre Cogeco de Trois-Rivières, dans l’attente du spectacle Tout écartillé du Cirque du Soleil, en pensant au projet Écomonde 2.0 (É2.0) qui semble toujours être incapable de trouver sa voie. Notons que le spectacle du Cirque du Soleil était excellent. Pour plus de critiques, cliquez!

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Il ne faut pas être un grand connaisseur en la matière, pour constater rapidement que le site de l’amphithéâtre Cogeco de 3 500 sièges est magnifique. Bref, en utilisant le sens positif du terme, c’est « Monstrueux ». C’est « Big ». C’est un vrai « WOW ». Localisé au centre-ville historique de Trois-Rivières où l’on trouve plusieurs restaurants, bar et bistros dynamiques, le site est facilement accessible avec plusieurs stationnements disponibles (7 $). Sans entrer dans les détails et de mon œil de néophyte, je vous dirais que chaque composante de cet endroit extraordinaire a été réfléchie, conçue et construite selon les règles de l’art en la matière et les meilleures façons de faire, notamment en ce qui à trait aux fonctionnalités scéniques.

Il est donc aisé de constater que Trois-Rivières s’impose de plus en plus comme un joueur majeur, tant au niveau régional que national, en terme d’offre de produits touristiques; Céline Dion y sera d’ailleurs en spectacle le 31 août 2016. C’est tout dire. Nous sommes ici dans les lignes majeures.

De façon terre à terre, si en parallèle, nous utilisons le modèle d’analyse (classique et célèbre) de la concurrence de Michael Porter (Université Harvard) pour examiner la position concurrentielle de la ville et de la région de Saurel en matière d’offres touristiques, la conclusion s’impose d’elle-même. Devant Trois-Rivières et les autres (La Ronde et Montréal, les investissements en cours au 10/30, Valcartier, Jay Peak et j’en oublie), nous sommes nettement en retrait. Autrement dit, au sens de Porter, la concurrence à laquelle fait face Saurel est intense et nous ne sommes même pas un produit de substitution. Cette conclusion n’indique pas que nous n’avons pas d’attraits. Au contraire, mais nous sommes quand même, soyons réalistes, dans les lignes mineures. Ce n’est pas négatif comme jugement, mais un simple constat.

La question qui s’impose alors est : « Devons-nous, en terme d’offre touristique, être ou vouloir devenir des concurrents dans le créneau des Trois-Rivières de ce monde? » Ce faisant, selon la réponse, que devons-nous faire?

Si la réponse est OUI. Alors, c’est le concept d’Écomonde 2.0 qui s’impose immédiatement à l’esprit. Par contre, disons-le, ce dernier dans l’état actuel des choses, relève surtout de la légende urbaine, tant il n’existe pas au sens formel, reporté année après année. Autrement dit, au moment où l’on se parle, ce concept est encore une fois retourné à sa case de départ, après une quinzaine d’années de gestation. Ce qui devrait être symptomatique de quelque chose, même pour le plus fanatique de ses partisans.

Résumons-nous pour Écomonde : la version 1, celle de 2002-2015 n’a jamais trouvé son financement. Concept intéressant ou vue de l’esprit d’habiles vendeurs de rêve, il reposait sur une étude de marché en grande partie, fruit d’hypothèses peu robustes, voire ridicules. En 2016, le RIRÉRST est toujours incapable d’accoucher d’un concept, version 2 – É2.0; que le maire de Sorel aimerait lui aussi qualifier de « WOW » ou « d’espaces d’émerveillement » et ce, même avec l’aide d’un groupe invité « d’amis », après une séance d’idéation à 40 000 $ pièce et le travail de 3 équipes de consultants spécialistes de l’événementiel (Note : la 4e équipe de consultants – Moment Factory à l’excellente réputation, s’est désistée sans que l’on sache réellement pourquoi). Si d’aventure, un concept de É2.0 devait un jour émerger, encore faudra-t-il qu’il subisse l’épreuve d’une étude de marché rigoureuse, qui ne devrait surtout pas être téléguidée par le RIRÉRST et son partenaire privilégié.

Notons que le projet d’un hôtel de 25 étages avec 4 chambres par étage véhiculé par le maire de Sorel, M. Serge Péloquin, s’il est techniquement faisable, relève pour l’instant d’une imagination qui n’a pas d’appui dans un concret financier quelconque. Est-il utile de rappeler qu’un hôtel si majestueux soit-il avec rien autour, sauf peut-être une vue splendide sur le St-Laurent, est un site qui sera trop souvent vide; surtout dans le contexte d’un Hôtel-de-la-Rive dont on dit qu’il n’est occupé annuellement qu’à 50 % de sa capacité.

Notons aussi que le RIRÉRST fonctionne sur la marge de crédit. Laquelle est adossée par les citoyens de la ville de Saurel, à hauteur de plus de 4 M$. Cette situation peut-elle durée encore longtemps pour un projet envisagé, peut-être maintenant pour 2018?

Position de SDU relativement à É2.0 : Considérant ce qui précède. Considérant, le temps et les énergies mis dans ce projet et ces différentes déclinaisons depuis 2002, sans résultat concret, tant en terme de concept final que de rentabilité tant financière qu’économique. Considérant que É2.0 cannibalise depuis trop longtemps nos efforts de développement socioéconomique, particulièrement dans le Vieux-Saurel. Je propose que le RIRÉRST dépose au 30 septembre 2016, pour consultation publique, un plan d’action qui indiquera en terme concret comment É2.0 entend se réaliser au 31 décembre 2017. Nous devons cesser de tergiverser avec ce projet, que plusieurs appellent dorénavant Égomonde, pour aller de l’avant. Bref, y a-t-il du concret avec É2.0, un futur, oui ou non? Le temps du tétage doit se terminer avec ce projet. Après plus de 15 ans de gestation, il faut envisager de façon mature, un GO-NoGo pour É2.0.

Parlant de tétage, notons que pendant que nos politiciens locaux tétaient sur la rénovation du marché Richelieu, Écomonde et autres en se concentrant notamment sur une de leur grande réalisation, les parcs canins, l’amphithéâtre Cogeco sortait de terre.

Si la réponse à la question ci-haut est NON. Ce qui implique que le concept de É2.0 est abandonné, il faut profiter de l’automne 2016 pour se doter d’un réel plan de développement du Vieux-Saurel. À noter que celui-ci devrait s’inscrire dans un exercice de planification stratégique plus large, pour englober la ville de Saurel et sa région. Un outil de développement que notre ville ne possède toujours pas après bientôt 3 ans, d’une administration Péloquin; une grave lacune, surtout dans notre contexte socioéconomique actuel.

Notons que cette vision à développer pour le Vieux-Saurel ne doit pas exclure automatiquement le concept de É2.0. La différence cependant, É2.0 sera ramené à des dimensions humaines (c.-à-d. affranchie de son obligation orgueilleuse de « WOW »). É2.0 doit donc être considéré comme ce qu’il aurait toujours dû être, comme une partie du Vieux-Saurel, au lieu d’en cannibaliser le développement comme c’est le cas présentement. Autrement dit, É2.0 sera et aurait toujours dû être, une composante du Vieux Saurel et non pas l’inverse.

Comment articuler ce plan pour le Vieux-Saurel? Ce blogue – Saurel dans l’univers – a abondamment insisté et depuis longtemps, sur le concept de « District culturel ». Est-il utile d’y revenir?

En fait, au sens de l’analyse à l’aide du modèle de Porter : si nous ne pouvons concurrencer sur le même terrain que les « majors », il faut alors se différencier c.-à-d. offrir un produit unique c.-à-d. un produit de niche. Par exemple, prenons le Festival FAST de Saurel des arts émergents. Dans un monde où chacun veut devenir lui-même, Saurel pourrait devenir le lieu de ce type de rencontre comme Burning Man en Californie ou Woodstock en Beauce. Autre exemple, pourquoi ne pas devenir un Off-Rive-Sud à l’image d’un Off-Broadway? Nous avons le lieu, le Vieux-Saurel dans un axe allant du théâtre Richelieu (Desjardins) au Théâtre du Chenail-du-Moine, nous avons une équipe expérimentée avec Azimut Diffusion comme maître d’oeuvre, il ne manque que la volonté politique.

Gardons le sourire! Il existe de multiples définitions toutes similaires du « jusqu’au-boutisme ». La plus simple, celle du Larousse : « Qui pousse à prendre des mesures extrêmes, quelles qu’en soient les conséquences. »

Jocelyn Daneau, jocelyndaneau@gmail.com

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Parc éolien Pierre-de Saurel (PEPS) annoncé le 14 juillet 2016 par communiqué, que ses activités opérationnelles auraient leur base à Massueville. En ce sens, le 16 juillet 2016, Saurel dans l’univers (SDU) s’est questionné tant sur ce choix que sur la façon de faire pour le déterminer (Voir : PEPS et la gouvernance – Écomonde 2.0 (E2.0) et la gouvernance : des questions). Le 20 juillet 2016, 2 nouveaux éléments s’ajoutent au dossier.

Premièrement, la mairesse de St-Aimé, madame Marie Liebert a publié sur son compte Facebook, le commentaire suivant… qui se passe de commentaire.

Screenshot at 2016-07-21 10:33:47

Mais, cela amène quand même le commentaire suivant : y a-t-il eu processus d’appel d’offres formel de la part de PEPS, selon les règles en vigueur du Gouvernement du Québec? Rappelons que PEPS est financé à hauteur de 17,5 M$ par l’argent de nous les contribuables, pour ce projet de 70 M$. Ce qui est une raison suffisante pour recourir obligatoirement à ce processus. Une recherche effectuée sur le site SEAO (Système électronique d’appels d’offres du Gouvernement du Québec) déjà utilisé par PEPS en d’autres occasions indique que NON. Pourquoi?

Bref, il semble qu’il n’y ait pas eu de processus formel d’appel d’offres pour donner à tout un chacun, l’opportunité de faire une proposition. Bonjour démocratie, bienvenue les amis!!! Ce qui n’est pas surprenant, notre classe médiatico-politique s’étant écrasée devant PEPS, depuis le début de cette aventure. Je sais, je radote.

Deuxièmement, PEPS a publié sur son site Facebook, le commentaire suivant : « Ces locaux, qui abriteront notamment les bureaux administratifs, les techniciens attitrés à la maintenance des équipements ainsi qu’un espace adéquat pour…

  1. réparer et entreposer certaines pièces,
  2. répondent parfaitement aux obligations contractuelles exigées par le manufacturier Senvion et
  3. aux prévisions financières convenues avec Desjardins.
  4. De plus, l’offre de la municipalité de Massueville répondait à nos critères et à nos besoins, notamment quant à la superficie du terrain et la réglementation en vigueur.
  5. Il est par ailleurs important de rappeler que la localisation stratégique dans la municipalité de Massueville permet :
  6. Une proximité avec le site du parc éolien pour une capacité d’intervention optimale en cas de problème mécanique sur une éolienne;
  7. Une proximité des installations pour l’approvisionnement des outils, pièces de rechange et autres;
  8. Un espace adéquat pour entreposer les pièces de rechange et le matériel d’entretien tant à l’intérieur de l’établissement qu’à l’extérieur sur le terrain;
  9. Une présence continue auprès des citoyens de Massueville, de Saint-Aimé, Saint-Robert et Yamaska, là où sont érigées les éoliennes, pour assurer une intervention rapide et efficace en cas d’urgence;
  10. Des retombées économiques pour la municipalité, qui avait été ciblée parmi l’une des 152 municipalités dévitalisées au Québec.

Avant d’analyser le tout, SDU en allant prendre sa marche a photographié du positif, que je vous offre gratos :

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Analyse, du communiqué de PEPS, point par point.

  1. Il y a amplement d’espace d’entreposage à Saurel, dans une ville dont les citoyens assument plus de 60 % du risque financier de PEPS.
  2. Les espaces disponibles à Saurel remplissent parfaitement les exigences de Senvion, même sans les connaître. D’ailleurs, entreposer des pièces mécaniques ne relève pas de la science des fusées  (« Rocket science« ).
  3. Bizarre ici : « … les exigences de Desjardins ». Qu’est-ce que cela veut dire? Se pourrait-il que le financement soit tellement à la marge que le moindre écart de production ferait tomber PEPS dans le rouge?
  4. Saurel aussi. Un argument totalement inepte de PEPS.
  5. Hey ben! Pourrait-on avoir une estimation du différentiel de temps d’intervention, notamment en terme d’impact sur la rentabilité de PEPS, d’une localisation à Saurel de ses opérations? Autrement dit, est-ce que quelques minutes de pertes de production de PEPS vont déstabiliser les opérations de production d’Hydro-Québec? Mettre à mal la rentabilité de PEPS? Si tel est le cas, c’est la solidité même du projet de PEPS qui est ici en cause.
  6. Est-ce que les éoliennes de Senvion sont si fragiles qu’il faille presque littéralement dormir à côté? Je m’excuse, mais c’est n’importe quoi.
  7. Un bon « truck » fait la « job ». Encore ici, c’est n’importe quoi.
  8. Les photos ci-haut répondent à cette exigence.
  9. Je rappelle à PEPS que nous sommes à l’ère de la téléphonie cellulaire, d’internet. De plus Hydro-Québec qui maintient plus de 2 millions de poteaux de bois au Québec sans compter les pylônes d’acier (6 000 selon ma mémoire), avait moins de 20 000 employés en 2015.
  10. Le bâtiment en gris ci-haut, est situé directement à côté de St-Joseph de Sorel, ville elle aussi victime de dévitalisation. De plus, dans l’état actuel d’inertie de nos politiciens locaux, c’est Saurel qui sera bientôt victime de dévitalisation. Alors, pourquoi Massueville?

Rappelons que les citoyens de la ville de Saurel assument plus de 60 % du risque financier du projet de PEPS de 70 M$ sans aucune autorisation de ceux-ci. Rappelons qu’il y a sur le territoire de la ville de Saurel, de nombreux locaux industriels de libre avec garage. En ce sens, la décision de PEPS de localiser ses opérations à Massueville est une décision injustifiée et injustifiable qui doit être révisée. La décision de PEPS de construire des locaux neufs est un gaspillage de fonds publics.

Depuis le début du projet de PEPS, l’arrogance est au rendez-vous dans ses relations avec la communauté par l’abus de son statut de « commandité« . Cela se poursuit de plus belle.

Certains diront que je n’ai pas de vision régionale pour ce projet à la grandeur de la MRC Pierre-de Saurel où il doit y « en avoir pour tous ». Je répondrai simplement que « charité bien ordonnée commence par soi-même », surtout quand je paye plus de 60 % de la facture comme contribuable et qu’il y a suffisamment de locaux vides dans ma ville, qui pourraient rencontrer facilement les exigences de PEPS.

La question qui se pose ici, c’est : « Qui défend les intérêts des Saurelois et des Saureloises? » On s’attendrait à ce que le maire de Sorel, M. Serge Péloquin monte aux barricades pour nous. Tel n’est pas le cas. Au-delà de son unique projet, Égomonde, qui ne lève pas, il n’a aucune vision pour l’avenir de notre ville. Pire, même en matière de rénovation urbaine, c’est le désert. Après avoir manqué totalement de sens stratégique dans le cadre de la rénovation du marché Richelieu, qui nous donnera en bout de piste, un bâtiment dénaturé avec 3 ans de retard, le feu et la destruction de la Sincennes-MacNaughton, voici que des bâtiments industriels et commerciaux qui auraient pu trouver une utilisation, sont complètement ignorés par celui-ci, pour aller construire du neuf ailleurs. Peut-être que certains trouveront ça normal, pas moi.

De plus, quelle est la position de la Chambre de commerce et d’industries de Sorel-Tracy dans ce dossier? Son silence est inacceptable.

Bref, si PEPS veut nous faire avaler la couleuvre de Massueville, il devra et de loin, être plus convaincant. Parce que pour l’instant, comme argumentaire, c’est d’une faiblesse navrante et gênante.

Je dédie ce billet à monsieur Jacques « Fantôme » Thivierge, commissaire industriel à la ville de Saurel.

Je vous le dis, je suis sérieux, je m’ennuie de Réjean.

Gardons le sourire! Ce matin, un 5 km approximatifs au temps approximatif de 33 minutes 29 secondes. Les calories brûlées seront reprises ce soir à partir de 17h. au Cactus. Ça, c’est du positif 🙂 🙂 🙂

Jocelyn Daneau, jocelyndaneau@gmail.com

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Lecture intéressante (Le Devoir, 18 juillet 2016) : Ère post-factuelle? – L’argumentation en démocratie. L’idée générale, c’est que de plus en plus, les faits et les argumentaires solides prennent le bord de la poubelle dans le débat politique. En fait, ils sont mal adaptés à la vitesse de circulation de l’information que nous connaissons maintenant, à l’ère d’internet et des réseaux sociaux. Tant et si bien, que l’on prend de moins en moins de temps, émetteur et récepteur d’information, pour vérifier le bien-fondé de ce qui est avancé, une fois le tout lâché dans l’immense univers informationnel en expansion qui est et devient le nôtre. Globalement, le degré de responsabilité intellectuelle sociétale tant à diminuer au bénéfice des amuseurs publics.

Prenez l’exemple de Donald Trump dans l’actuelle campagne électorale américaine. Il dit n’importe quoi, se fait rabrouer par les analystes sérieux, mais les médias en redemandent pour alimenter la machine c.-à-d. nourrir la bête médiatique. L’exemple récent chez nous a été Bernard Drainville, ex-député péquiste et surtout père de la « fomeuse » charte de la laïcité. Que l’on soit d’accord ou non avec les objectifs de celle-ci, Drainville a tellement dit n’importe quoi en « trumpérisant » avant son temps le discours politique, qu’en bout de piste, le gros bon sens a fini par triompher; et Drainville a pris la première la sortie de secours qu’il a vu.

Plus près de nous, je ne compte plus les fois où ce blogue – Saurel dans l’univers – a dénoncé les propos du grand n’importe quoi de certain de nos politiciens locaux. Encore récemment, souvenons-nous de Sylvain Rochon qui s’annonçait comme « Partenaire financier » d’Azimut Diffusion, mais avec l’argent des autres, celui des citoyens. Autre exemple, la ville de Saurel qui se réjouissait publiquement de son initiative dans le cadre de la récente grosse fête de quartier – La Fête au centre-ville – quand on sait que le tout n’était qu‘une réaction de dernière minute, pour sauver l’honneur de notre bon maire. Pensons au RIRÉRST qui prétexte subitement un été 2017 encombré pour se voir maintenant en 2018, quand on sait que c’est l’absence pathétique de « WOW » qui en est la cause fondamentale. De même, nous ne pouvons que nous rappeler tout l’exercice médiaco-politique-spectacle-bouffon de la Place Éric Salvail, censée améliorer l’image de marque de la ville de Saurel, en mettant notre ville sur la « map »; laquelle « map » a surtout permis à GE (Alstom) de trouver le chemin de sa fuite. Bref, trop souvent chez nous, la forme domine le fond des choses.

D’un autre côté, les politiciens locaux qui lisent Saurel dans l’univers, pourraient dire (et plusieurs ne se gênent publiquement pas) que l’humble blogueur ne sait pas de quoi il parle. Qu’il ne détient pas toute l’information concernant un dossier, etc. Ils ont raison. C’est un débat sans fin. Pourtant, en regard des faits rapportés et analysés, l’humble blogueur ne les a pas inventés.

Ce qui me rappelle un monologue de l’humoriste Mario Jean, entendu un jour lointain au théâtre Corona à Montréal. Celui-ci veut écrire un petit mot d’amour à sa conjointe pour souligner son anniversaire de naissance. Au départ, il est naturellement plein de bonnes intentions avec toute une prose où il se languit d’amour et de souriants souvenirs. Mais au fur et à mesure de la rédaction de ladite prose, il change d’avis et rature son texte de plus en plus pour en bout de piste, n’inscrire qu’un seul mot sur la carte de bonne fête : Mario. Pourquoi? Globalement, c’est moins de « troubles ». Mais surtout, c’est parce qu’il – comportement masculin sans doute – ne veut pas se faire questionner sur la signification de tel ou tel passage. Genre : m’aimes-tu plus qu’avant? Voyez le genre? Bref, les politiciens, surtout locaux, sont comme le personnage de Mario Jean. Incapables de s’assumer dans ce monde plus en plus complexe, il préfère la « bullshit » à l’effort intellectuel, sachant fort bien que le citoyen lambda est occupé soit ailleurs ou qu’il est lui-même incapable de comprendre l’environnement complexe et en perpétuel changement, mode accéléré emballé, qui l’entoure. Bref, il préfère la forme des émotions à court terme aux débats de fonds qui force la réflexion et ensuite l’action, porteuses d’avenir.

Watch Nobel Prize-winning economist Joseph Stiglitz explain globalization in three minutes

C’est en anglais, mille excuses, mais c’est très intéressant : Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie, explique la mondialisation de l’économie en 3 minutes. Tout parallèle avec la gouvernance de la ville de Saurel, notamment au niveau de la transparence, n’est que pur hasard.

Notons que formellement – un lecteur me le rappelle – le Prix Nobel d’économie n’existe pas. Ce qui existe, c’est le Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel. C’est : « Le seul prix géré par la Fondation Nobel qui n’a pas été créé par le testament d’Alfred Nobel. Il suit néanmoins les mêmes règles que les prix Nobel. » Source : Wikipédia.

Lectures d’été

C’est en anglais aussi, mille excuses encore, mais ça vous donnera une idée de ce que les grands patrons américains lisent : What CEOs are reading.

Pour Philippe Manning, l’homme bourdon

J’ai vu sur Facebook que le photographe Philippe Manning offrait un nouveau service de photographie par bourdon (« drone »). Alors, pour les amateurs – bourdonneur, Dronestagram : http://www.dronestagr.am/

Je sais, vous me trouvez niaiseux avec mon histoire de bourdon. C’est simplement que j’ai cherché la traduction française de drone. Voilà, je n’insiste pas, comme dans le cas de mon fix sur Saurel 🙂 🙂 🙂

Écureuils gris

Les écureuils gris sont une espèce envahissante. C’est ce que vient de déclarer l’Union européenne. Ici, dans les Boisées d’Angoulème, une contrée fort éloignée de l’Hôtel de Ville de Saurel mais pas autant que l’Europe, les écureuils gris « font quasiment la loi ». Tellement que l’on en retrouve de plus en plus, écrasés dans les rues, victimes des automobiles. À lire : « L’UE dresse la liste des espèces invasives » sur http://www.lepoint.fr/tiny/1-2054238. Comme je suis à la retraite, j’ai du temps, je pourrais revivre mes 10 ans et me remettre à construire des cages pour « pogner » des écureuils. Mais c‘est la suite que j’aime maintenant moins.

Les 2 pilotes de Air Transat

Vous connaissez cette histoire : deux pilotes d’Air Transat arrêtés en Écosse au moment où ils allaient prendre les commandes d’un avion. C’est incroyable. Personnellement, pour avoir utilisé Air Tassé (encore une déformation de ma part) en plusieurs occasions, je n’ai que des bons mots pour cette entreprise.

Ceci étant, j’ai énormément de difficulté à croire que 2 pilotes, en même temps, se retrouvent dans cette situation. Je comprends que ces deux individus soient jeunes, que le métier de pilote soit stressant, etc. Mais d’un autre côté, pour devenir pilote de ligne, il faut une maturité certaine, démontrée au fil de plusieurs mises à l’épreuve, etc. Bref, avant de leur lancer la pierre définitivement en considérant la présomption d’innocence, sans oublier que l’Homme (et la Femme) est souvent un être faible et de faiblesses, j’attendrais. Peut-être s’agit-il d’un simple empoisonnement alimentaire? D’une dénonciation sans fondement aux motifs discutables? Etc.

Pensez-y, 2 pilotes de ligne, souls en même temps, quelques instants avant un vol? Surprenant à plus d’un titre. Pour l’instant, j’aime mieux être naïf et sceptique. À suivre.

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Gardons le sourire! Signe des vacances estival, le nombre de lecteurs de ce blogue est en baisse. Alors que du positif pour vos vacances, comme le Gary le recommande.

Jocelyn Daneau, jocelyndaneau@gmail.com

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Rencontrer récemment, un connaisseur, il a estimé à l’œil, sur un bout de papier, le coût total de la Fête au centre-ville de Saurel (5 au 10 juillet 2016), à approximativement, 200 000 $. Est-ce un chiffre crédible? Je ne sais pas. Je ne connais rien dans l’événementiel, même pas le prix pour louer une tente de 10 par 10. Alors, la seule chose que je sais, c’est que ce connaisseur possède une expérience certaine de la chose. Alors, on verra. Ceci étant, une autre source m’a parlé d’un déficit déjà appréhendé de 40 000 $. On verra là aussi. Rappelons que le budget de cet événement a été fixé à 80 000 $ par nul autre que le Connaisseur ultime, sûrement un « plusse » spécialiste de l’événementiel que moi-même c.-à-d. Lui-Même. À suivre.

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Alors, en attendant, quelques considérations techniques sur le sujet.

Assurons-nous au préalable de comparer des comparables. La Fête au centre-ville de Saurel (5 au 10 juillet 2016) et le Festival de la gibelotte ne sont pas 2 événements similaires. Si le premier peut être assimilé à une grosse fête de quartier, pour les gens dans la périphérie de Sorel-Vieux-Saurel, le second avait une portée extrarégionale certaine. D’ailleurs, en terme de présence sur le site et donc de retombées économiques et de rayonnement, les 2 événements ne se comparent pas. C’est pourquoi par exemple, leurs budgets sont si différents : 80 k$ dans le cas de la Fête et 1,3 M$ dans celui du Festival (2 Rives, 3 juin 2016). Alors, affirmer comme certains politiciens locaux le font, qu’ils ont organisé un événement estival du niveau du Festival de la gibelotte avec 10 fois moins d’argent, relève purement de la désinformation électoraliste et de la fabulation. Plusieurs commerçants du centre-ville pourront vous le confirmer, mais effectivement, le beau temps n’était pas au rendez-vous.

Ceci étant, la question est maintenant de savoir si le budget de 80 k$ de La fête au centre-ville de Saurel sera respecté. La réponse officielle viendra le 15 août 2016 avec le dépôt de son État des résultats c.-à-d. les revenus et les dépenses de l’événement.

Rappelons que celui-ci devra contenir l’ensemble c.-à-d. la totalité des revenus et des dépenses encourues. Dans ce dernier cas, en respectant les règles de l’art en la matière, il faut inclure l’ensemble des coûts de main-d’œuvre de l’ensemble des employés de la ville, le tout à coût complet (salaire, temps régulier et supplémentaire, temps compensé et avantages sociaux). Il en va de la crédibilité des politiciens de la ville de Saurel et de celle du personnel associé tant aux loisirs qu’aux questions financières qui les supportent.

Par exemple, il est maintenant connu que plusieurs cadres et professionnels de la ville de Saurel ont contribué à l’ensemble de la réalisation de l’événement en cause : avant, pendant et sûrement après. Leur coût de main-d’œuvre doivent donc être obligatoirement et intégralement comptabilisé pour que les règles de l’art en matière de contrôle des coûts et de coût de revient soient respectées. Ainsi, des directeurs de département de la ville ont été vus faisant de la surveillance d’installations, des professionnels ont été aperçus effectuant des travaux manuels, etc. Si ces employés de la ville étaient rémunérés, directement ou indirectement notamment par du temps compensé à utiliser ultérieurement pour des congés, le tout doit être comptabilisé. De même, on ne peut soustraire de cet état des résultats, des frais qui avaient déjà été budgétés de façon générale dans la planification budgétaire de 2016 (en 2015), mais qui ont été utilisés en particulier pour la Fête au centre-ville (ex. : frais de publicité). Bref, TOUT ce qui a été utilisé comme ressources pour la réalisation de l’événement doit être répertorié, identifié et comptabilisé (y incluant la portion de salaire du conseiller M. Jocelyn Mondou parce que non autrement utilisée ailleurs). Il ne peut en être autrement. Seuls peuvent-être exclus de cet État des résultats, le bénévolat et les dons de services ou de matériels à la ville de Saurel (et encore là, est-ce que ce matériel une fois donné devient une immobilisation – débat de spécialistes en comptabilité 🙂 🙂 🙂

Donc, en terme de saine gestion, on ne peut cacher ou noyer des dépenses dans des comptes internes généraux et bidon, pour se donner une belle image comptable et financière, relativement à un événement c.-à-d. diminuer les coûts artificiellement à l’aide d’une comptabilité créative. De même, argumenter que les systèmes d’informations comptables de la ville de Saurel ne sont pas capables de fournir cette information est un bien piètre argument ou le signe que la municipalité n’est pas en contrôle de ses dépenses.

Par exemple, en terme de coût de revient, le coût des équipements afférents (ex. : la ou les voiturettes de golf aperçues sur le site) doit être chargé en proportion (ex. : X jours d’utilisation divisés par 365) aux dépenses de la Fête au centre-ville. Cette façon de faire, en Comptabilité par activité est appelée des « déversements comptables ». Bref, la ville de Saurel ne peut cacher aucun des coûts dans des comptes généraux ou bidon, elle doit en extraire la vraie valeur selon des méthodes comptables reconnues. De plus, tant le résultat que la méthodologie doivent être publiquement accessibles. C’est le prix de la transparence.

Note : dans l’une de ses voiturettes de golf que j’ai aperçu, souvent en vadrouille, il y avait 2 gentilles personnes, des messieurs en fait. Alors, la rémunération totale de ceux-ci, à coût complet, associé à l’événement en question, doit être comptabilisée : temps régulier, supplémentaire, compensé y incluant les bénéfices marginaux y incluant toutes les dépenses afférentes s’il y a lieu, comme le temps de déplacement, les lunchs, les téléphones cellulaires, etc. C’est de cette façon que l’on obtient le réel coût de revient d’un événement.

Note : selon la nature des conventions collectives des employés de la ville de Saurel et le niveau de combativité des unités syndicales concernées, des griefs pourraient être émis à l’encontre des employés non syndiqués qui ont effectué des tâches syndiquées. À moins que la ville par exemple, puisse prouver hors de tout doute raisonnable que les employés en question n’étaient pas autrement rémunérés, compensés en temps ou à la limite, effectuaient les tâches concernées bénévolement. Ce genre de coût doit aussi être comptabilisé.

Conclusion : l’État des résultats qui sera déposé le 15 août 2016 devra être analysé tant du point de vue de son résultat, que de la méthodologie utilisée pour l’obtenir. Il en va de la crédibilité tant des politiciens concernés que des gestionnaires de la ville de Saurel, notamment ceux responsables des finances de notre ville.

Drame de Nice vu de Saurel

La ville de Saurel a mis ses drapeaux en berne pour manifester son appui à nos cousins français, touchés par les ignobles événements de jeudi dernier à Nice, 14 juillet 2016. Je partage comme vous tous, une incompréhension totale et un dégoût profond pour tous événements de cette nature, celui-là aussi.

Par ailleurs, le 3 juillet 2016, l’État islamique a tué dans un attentat au camion piégé à Bagdad en Irak, au minimum 292 personnes ordinaires : des gens surtout simples, des pères, des mères et des enfants c.-à-d. des familles, souvent entières, vaporisés par le souffle de l’explosion, sinon brûlés vifs sur le coup ou morts ensuite, d’une agonie quelconque. Eux aussi, ils ont souffert le martyre. Les drapeaux de la ville de Saurel n’ont jamais été mis en berne pour ces gens et d’autres, victimes de la folie des Hommes.

Question : puisque l’on vient de parler de comptabilité, restons dans le sujet, serait-il possible pour la ville de Saurel, de nous indiquer combien ça prend de citoyens de Bagdad pour faire un Français? La question peut paraître cruelle, mais comme économiste, elle m’intrigue. Autrement dit, pourquoi mettre notre drapeau en berne pour Nice et pas pour Bagdad? Faut-il conclure qu’aux yeux de la ville de Saurel, tous les citoyens de la Terre ne sont pas égaux? Parce que si l’on suit la logique des responsables de la ville de Saurel, un Yézédis massacré par l’État islamique en Irak vaut moins cher qu’un chrétien catholique français résident de Nice, fauché par ce même groupe de tueurs sanguinaires. Est-ce que je me trompe quand j’écris ça?

Conclusion : Je veux bien que l’on fasse de la récupération politique et électoraliste avec l’argent de mes taxes. Mais j’aimerais surtout que le tout soit empreint de dignité et de respect, en plaçant la vie humaine de tous les Hommes et de toutes les Femmes de la Terre sur un pied d’égalité, au-dessus de tout. Ne devenons pas des Donald Trump ou des Nicolas Sarkozy.

Gardons le sourire! Parlant de comptabilité, autre lecture suggérée, en français ma chère : La culture du vide (La Presse +, 17 juillet 2016). Ici aussi, tout parallèle avec des gens connus est fortuit. À lire, avant la « Parade » de la coupe Stanley dans les rues de Sorel, le 6 août prochain. Pourquoi? Parce que la coupe Stanley est vide à l’intérieur. Comment pensez-vous qu’on peut la lever aussi facilement à bout de bras, pour ainsi se prendre pour le maître du monde?

Jocelyn Daneau, jocelyndaneau@gmail.com

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Imaginons que vous êtes propriétaire d’un local commercial vide dans la ville de Saurel. Idem, imaginons aussi que vous êtes propriétaire d’un local similaire, c.-à-d. vide, dans le centre-ville de Saurel : par exemple, au-dessus du restaurant O’Mythos (anciennement O’Buro), les anciens locaux du CLD Pierre-de Saurel au dessus de CJSO, les anciens locaux maintenant vides de l’Orienthèque sur la rue George, etc.

Screenshot at 2016-07-16 06:46:53

Imaginons que vous suivez l’actualité municipale et que vous savez qu’il y a un projet de construction d’éoliennes – Parc éolien Pierre-de Saurel (PEPS) – pour lequel comme contribuable de Saurel, vous assumez plus de 60 % du risque financier de 70 M$, sans que vous n’ayez jamais eu un mot à dire à ce sujet. Imaginons que vous savez que le maire de Sorel, M. Serge Péloquin, censé représenter vos intérêts, soit membre du conseil d’administration de PEPS. Imaginons aussi que vous êtes peut-être membre de la Chambre de commerce et d’industries de Saurel et que vous savez que le nouveau directeur général de celle-ci, payé avec vos cotisations, est aussi membre du CA de PEPS. Sans l’imaginer, mais avec certitude, vous savez aussi que le centre-ville de Saurel, chef-lieu de la ville de Saurel et de sa région, périclite depuis des années dans l’indifférence politicienne; à preuve, les nombreux locaux commerciaux vides. J’oubliais, imaginons aussi que vous êtes commerçant dans le Vieux-Saurel, notamment propriétaire d’un resto.

Comment alors devriez-vous réagir au communiqué suivant en date du 14 juillet 2016, émis par PEPS?

« Massueville accueillera les bureaux de Parc éolien Pierre-De Saurel… la conclusion d’une transaction immobilière pour l’achat d’un terrain par Parc dans cette municipalité… de 42 915,07 $ (plus taxes) permettra à Parc éolien Pierre-De Saurel d’établir ses bureaux au 380, rue Bonsecours. Ces locaux serviront pour les opérations quotidiennes, lesquelles seront assumées par trois employés à temps plein, en plus du directeur général. Pour sa part, le président du conseil d’administration de Parc, M. Benoit Lefebvre ajoute : « Nous sommes heureux de voir qu’un maximum de municipalités de la MRC s’associe à nous et de constater que ce projet communautaire les fera profiter de retombées économiques. Le choix de Massueville était logique et cohérent tant au niveau opérationnel qu’économique. Le village est situé à proximité des éoliennes et l’offre que la municipalité nous a faite répondait à nos critères et à nos besoins, notamment quant à la superficie et la réglementation en vigueur. Les appels d’offres pour cette nouvelle construction seront lancés prochainement. »

Rappelons qu’en matière de gestion d’un réseau électrique, notamment chez Hydro-Québec tant pour son réseau de transport d’électricité ou de distribution, l’un des plus vaste au monde, que pour son parc de production d’énergie hydraulique, situé principalement à la Baie-James et sur la Côte-Nord (Manic et Romaine) et donc, l’un des plus éloigné sur Terre de ses centres de consommation, qu’une très grande partie des opérations sont gérées à distance par le biais de (télé) commandes et d’automatismes numériques. L’entretien (la maintenance) requis se fait souvent et maintenant, selon des programmes planifiés où les ouvriers spécialisés non plus besoin, en 2016 et depuis longtemps, de dormir à côté et au son des turbines.

Alors, je répète ma question, si vous étiez le propriétaire d’un immeuble commercial vide dans la ville de Saurel, quelle serait votre réaction? Je vous laisse le soin de la réponse.

De même, quelle est la réaction d’un Jocelyn Mondou, conseiller municipal dans le Vieux-Saurel? Que répondra-t-il ce matin aux propriétaires de locaux vides, en allant visiter le site de « Slide-King » sur la rue Roi?

Finalement, n’auriez-vous pas l’impression que PEPS vient de faire à Saurel et ses citoyens, mais avec la complicité de son maire, le même coup que GE (Alstom) vient de nous faire, en se sauvant sur la Rive-Sud de Montréal? POURQUOI?

Écomonde 2.0 (E2.0) et la gouvernance

J‘ai lu l’article dans La Voix (15 juillet 2016) sur le sujet : L’Écomonde n’ouvrira pas ses portes pour le 375e de Sorel. Effectivement, celle-ci confirme les conclusions de Saurel dans l’univers (du 14 juillet 2016) : rien ne va plus, E2.0 est toujours un projet sans concept. Ceci étant, l’article des 2 Rives soulève encore plusieurs questions, notamment :

1) Où est Benoît Théroux, président en titre du conseil d’administration du Regroupement (in) dépendant pour la relance économique de la région de Sorel-Tracy (RIRÉRST). Est-ce dorénavant madame Nathalie LeMay qui « call les shots » ou le maire de Sorel M. Serge Péloquin? Bref, qui est le vrai BOSS dans cette galère qui ne trouve toujours pas son port d’attache?

2) Comment un Jean-Bernard Émond, membre du CA de E2.0, caquiste puriste, sourire électoralo-Pepsodent, candidat de la CAQ probable en 2018 dans Richelieu, au service d’un François Legault chef caquiste donneur de leçons de bonnes mœurs et de rigueur de gestion, notamment budgétaire, peut-il continuer à cautionner ce projet?

3) Est-il considéré comme de la saine gestion des fonds publics, de maintenir à hauteur de plus de 4 M$, l’endossement de la marge de crédit du RIRÉRST, pour un projet qui manifestement, n’a pas de concept ni ce faisant, d’étude de marché? Et dont nous pouvons lire dans l’article de La Voix : « Son conseil d’administration est toujours à définir le concept central du projet, a confirmé sa vice-présidente, Nathalie LeMay. « On vise toujours 2017, mais pas à n’importe quel prix », affirme-t-elle. » Ce qui est l’équivalent entre les lignes, d’avouer que l’on ne sait plusl’on s’en va.

4) Ce faisant, qui paye dorénavant le salaire des employés du RIRÉRST et les frais afférents, dans un contexte d’absence de revenu? Si ce n’est que nous les citoyens de la ville de Saurel, qui paye? En ce sens, comment se positionnent dorénavant les 8 conseillers du conseil municipal de la ville de Saurel? Ne serait-il pas pertinent qu’ils demandent un rendre-compte au RIRÉRST et à la limite, de retirer l’endossement de la ville concernant le 4 M$ ci-haut mentionné?

5) N’est-il pas le temps de se questionner sérieusement sur la viabilité économique de ce projet de E2.0, qui cannibalise nos efforts de développement depuis plus de 10 ans? Autrement dit, y a-t-il quelqu’un de censé dans la région de Saurel pour faire un ménage rigoureux et rationnel dans ce projet de E2.0? Pour que cessent le jusqu’au-boutisme et le besoin d‘élévation de monument chimérique de 25 étages à la gloire d’individus dont la seule motivation est leur orgueil démesuré.

Note : Il est assez fascinant de constater – 15 juillet 2016 – que les membres du CA du RIRÉRST viennent de comprendre que la ville de Saurel à l’été 2017, sera prise dans les festivités de son 375e (ou 352e ou 15e, c’est selon), le 375e (un vrai) de la ville de Montréal, le 150e du Canada et espérons-le, le 35e du Festival de la gibelotte, pour prétexter le report de E2.0 en 2018. Inconscience, amateurisme, erreur stratégique ou le simple fait de prendre les citoyens pour des demeurés, chacun jugera.

Globalement, E2.0 est-il en train de se transformer en gouffre financier?

Conclusion-question, n’avons-nous pas localement et dans la région, un très sérieux problème de gouvernance et de qualité du jugement de nos politiciens et de cette oligarchie censée nous guider comme communauté? La gouvernance étant succinctement, rappelons-le : « L’art de se gouverner soi-même ». Pour ce qui est du jugement, ben, soyez votre propre juge.

Gardons le sourire! Du positif encore comme Gary l’aime. Moi qui a été parti plus de 25 ans de mon coin de pays, ce que j’aime beaucoup à Saurel, je vous confie un secret, c’est l’atmosphère du Cimetière de St-Joseph. Là où est enterré mon père, mort trop jeune à 32 ans et qui aurait eu en ce jour, 86 ans. Là où un jour, je serai moi-même mis en terre; localisé à côté d’un poste de transformation électrique voisin du cimetière, moi qui a passé ma vie professionnelle chez Hydro-Québec; localisé à l’ombre de l’aréna Aussant, moi qui pensait un jour en ces lieux, devenir le nouveau Bobby Orr. Mais en attendant, j‘aime trop mon coin de pays pour le laisser péricliter aux mains des affairistes.

Jocelyn Daneau, jocelyndaneau@gmail.com

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Screenshot at 2016-07-14 09:57:33

Les faits : Le gouvernement du Québec à émis le 12 juillet 2016, un communiqué au long titre suivant : « Depuis 1 an, nous bâtissons ensemble une industrie maritime québécoise forte et innovante parce que c’est en misant sur nos atouts que nous développerons une expertise unique, deviendrons plus compétitifs mondialement et attirerons des investissements dans toutes nos régions » en citant le premier ministre M. Philippe Couillard. On peut aussi y lire : « Grâce au Programme Stratégie maritime – volet tourisme de la Stratégie maritime, à ce jour, seize chantiers ont été soutenus dans huit régions touristiques, pour des investissements prévus de 52 millions de dollars. Mentionnons notamment l’implantation du nouveau pôle récréotouristique l’Écomonde du lac Saint-Pierre à Sorel-Tracy (10 M$)… » Rappelons que dans un communiqué en date du 8 juillet 2015 du Gouvernement du Québec, le projet était évalué à 19,7 M$ et la contribution du gouvernement à 2,9 M$.

La conclusion après avoir « triangulé » différentes sources d’information : Rien ne va plus pour Écomonde 2.0 (E2.0). Les 3 offres reçues (le 22 juin 2016, c’est la date que j’ai en tête) pour obtenir des « WOW » c.-à-d. des « espaces d’émerveillement » n’auraient pas donné les résultats escomptés. Ce qui fait malheureusement un certain sens : le passage du temps imposant cette conclusion. Tant et si bien que le tout, qui devait être en opération en 2017 (pour les élections municipales incidemment) serait reporté en 2018. Le prétexte étant que l’on ne veut pas noyer E2.0 dans les fêtes déjà archi annoncées du 375e tant de Saurel que de Montréal. Bref, y paraît, il y aura plus de détails, espérons-les exacts, dans le journal local La Voix de ce vendredi.

En terme stratégique, il serait impératif immédiatement, compte tenu des propos du premier ministre Couillard ci-haut mentionnés, de donner l’heure juste sur Écomonde 2.0 au gouvernement du Québec (et aussi, aux indigènes). Il en va de la crédibilité tant de notre ville que de celle de ces principaux acteurs, notamment ceux qui sont reliés à notre développement économique et en particulier, le Regroupement (in) dépendant pour la relance économique de la région de Sorel-Tracy (RIRÉRST).

De plus, pour ce projet passé de 48 à 19,7 à 10 M$, il y a tout lieu de se questionner sur son bien fondée c.-à-d. son avenir. Tout ce qui traîne se morpionne, c’est une vérité qui ne se dément jamais. Ce projet traîne-t-il depuis trop longtemps? Y avons-nous investi trop d’efforts au détriment d’autres opportunités (ex. : la création d’un District culturel)? De plus, si un projet d’hôtel sur le site envisagé avait été le moindrement attrayant, cela devrait faire longtemps que des chambres devraient déjà y être louées. NON?

Tactiquement, que signifie en terme de dépenses, le report de ce projet? Allons-nous maintenir en poste et payer pendant 12 mois, le directeur général M. Christian Bouchard. Parce que disons-le, Écomonde n’a pas de revenu dans l’immédiat et pas de projet dans le moyen terme, donc pas de cash qui entre. Alors, comment le RIRÉRST qui fonctionne dorénavant sur la marge de crédit, endossée par nous les citoyens de la ville de Saurel, va se gouverner si le projet est reporté? De plus, le bâtiment en rénovation actuellement à la Place des Saurelois (le quai 2 baptisé par mon moi-même) présentement en rénovation, deviendra-t-il un éléphant blanc?

Dans l’immédiat, sans égard aux fondements des informations qui circulent, le RIRÉRST et son partenaire principal la ville de Saurel en la personne de son maire (de Sorel), M. Serge Péloquin, doivent sortir sur la place publique et nous dire franchement de quoi il en retourne, avec ce projet d’Écomonde 2.0.

Note : Je rappelle que la petite sauterie d’idéation concernant E2.0 du 4 mai 2016 à l’Hôtel-de-la-Rive avec « Les principaux acteurs des domaines touristique, économique et social de la région de Sorel-Tracy » c.-à-d. avec les « amis » a coûté 40 000 $. Pour l’instant, à moins d’avis contraire, celle-ci serait un FLOP total. Devinez qui en bout de piste va ramasser la facture? Ce commentaire sera nul et non avenu si ce sont les membres du RIRÉRST qui ramasse cette facture à titre personnel.

La « bullshit » de la semaine – Sylvain Rochon

« Un nouveau partenaire financier pour la salle Georges-Codling et le 28, rue du Roi Le député de Richelieu, Sylvain Rochon, est très heureux d’annoncer sa contribution financière, au montant de 10 000 $, pour le projet de rénovation de la salle de spectacles Georges-Codling et du 28, rue du Roi dont les travaux débuteront sous peu. »

Est-ce que quelqu’un peut dire à Sylvain Rochon que ce n’est pas son argent, mais le nôtre? Est-ce que quelqu’un peut lui dire ce que c’est, qu’une subvention?

Écoutez, ce n’est pas de la tarte, le député de Richelieu est un partenaire financier avec l’argent des contribuables. Un autre PEPSien qui adore prendre des risques avec l’argent des citoyens. Si Sylvain Rochon veut être un réel partenaire financier de quelque chose, qu’il investisse son propre argent.

Encore plus de « Bullshitt » – Saurel

Lu dans le communiqué de la ville de Saurel (12 juillet 2016)La Fête au centre-ville : un succès populaire malgré la mauvaise température – « Par ailleurs, le maire de Sorel-Tracy et le conseiller du quartier, Jocelyn Mondou se réjouissent de la réaction positive des participants face à cette nouvelle initiative de la municipalité. » Soyons réalistes SVP, cet événement, bien organisé, était surtout une grosse fête de quartier, principalement celui des gens du côté de Sorel-Vieux-Saurel. Pour ce qui est de « l’initiative », il faudra repasser. Cette fête était simplement un événement organisé dans l’urgence pour sauver la face et l’honneur de certains politiciens locaux, qui ont mené le dossier du Festival de la gibelotte comme des « pee-wee ».

Ce communiqué, surtout dans sa conclusion, est de la pure désinformation politicienne. Rappelons que M. Louis Latraverse, directeur des communications de la ville de Saurel, est aussi président du conseil d’administration de l’Association des communicateurs municipaux du Québec. En terme d’éthique du travail, je lui rappelle donc qu’un officier municipal payé par l’argent des contribuables ne doit pas faire de (petite) politique.

Pi-Qué

« L’échange de Subban aurait causé un départ dans la direction du Canadien ». À lire, moi aussi, je me serais opposé à l’échange de PK. Mais ça, vous le savez déjà.

Gardons le sourire! Du positif comme Gary l’aime. Mardi soir, j’étais au spectacle de Véronique Dicaire au chic club de golf Le Mirage à Terrebonne. Non, je n’ai pas engueulé Marc Bergevin assis trois rangées en avant de nous avec Michel Therrien, pour l’échange de PK. Oui, j’ai félicité Charles Robert-Gaudette, par le biais de Facebook, un petit gars de Saurel qui est musicien dans la gang de Véronique Dicaire. Un excellent spectacle avec beaucoup d’énergie. La seule imitation d’Ami Winehouse valait le déplacement. Lors du moment Édith Piaf, il ne fallait que fermer les yeux pour aussitôt sentir le pain frais, le fromage et le bon vin. Bref, Charles est un excellent représentant de la ville et de la région de Saurel. BRAVO!!!

Jocelyn Daneau, jocelyndaneau@gmail.com

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