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Élections municipales 2013

Même quand il était ministre fédéral Libéral, j’aimais bien Denis Coderre. Style frondeur sans réellement beaucoup de filtres dans son propos, avec le « gros » Coderre, on est presque certain de toujours avoir l’heure juste. Presque certain parce que l’homme Coderre comme tous politiciens qui se respectent, n’est pas à l’abri de quelques envolées à la sauce « bullshétienne ». Mais que voulez-vous, comme il l’a déjà dit : « Être politicien, c’est être opportuniste ». Toujours est-il que cette semaine, dans le contexte du feu sur le boulevard Métropolitain, Denis Coderre a été sur le « front page » et sur tous les écrans de télévision dans ce que l’on appelle, la gestion de crise. À un moment donné, il s’est mis à me taper sur les nerfs à force d’en beurrer épais concernant la performance et l’implication des employés de la ville de Montréal, considérant que le contexte actuel des relations de travail de la métropole n’est pas au beau fixe, tant avec les cols bleus que les pompiers et les policiers.

Ceci étant, contre toute attente et à la surprise générale, le boulevard Métropolitain a rouvert très rapidement, moins de 48 heures après l’incendie. Denis Coderre a alors eu les mots suivants, qu’aucun spécialiste en COM lénifiante et aseptisée aurait pu lui suggérer : « Nous, on parait bien aujourd’hui, parce qu’il a des gens qui ont fait un travail extraordinaire ». Il y a les mots et le ton, et ce dernier était franchement sincère. Ces mots traduisaient totalement le fond de sa pensée, lui qui était accompagné pour l’occasion des ministres Coiteux (Affaires municipales) et Daoust (Transport) qui eux aussi, étaient rayonnants devant la tournure des événements. Bref, politicien et sincère, deux mots qui ne vont pas ensemble de façon naturelle, mais quand cela passe, il faut en profiter et le signaler.

Globalement, ces propos de Denis Coderre traduisaient en une seule phrase, l’essentiel de la gestion et du leadership, peu importe le contexte : rien ne se réalise hors du travail d’équipe. Rien ne se construit sans la participation engagée d’hommes et de femmes dédiés à la réalisation d’un objectif. Certes, la compétence et l’expérience sont des critères de tout premier plan dans la formation d’une équipe, mais sans engagement, comme un club bourré de talent dont les joueurs ne jouent pas ensemble, ça donne ce que ça donne.

Notons que si j’étais un recherchiste syndical qui scrute les revues de presse, ces propos de Denis Coderre seraient inscrits au dossier : « Argumentaires – Stratégie de négociation ville de Montréal », pour utilisation stratégique ultérieure.

Donc, pour succéder à Jocelyn Mondou comme mon combatif de la semaine : monsieur Denis Coderre.

Parlons des deux côtés de la bouche : Jean-Bernard Émond

En fait, cela fait quelques fois que je note et écris sur ce blogue que le beau Jean-Bernard Émond a la fâcheuse habitude de parler des deux côtés de la bouche. Encore hier (voir ci-après), JBE s’est lâché lousse, lui qui se prépare pour 2018 à vouloir remplacer Sylvain Rochon, un maître en matière de « bilinguisme ». Ainsi, JBE a déclaré à propos du projet de la cimenterie McInnis ce qui suit, sous-entendant par là que le gouvernement Couillard ne sait pas où il va dans ce projet.

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Pourtant, de l’autre côté de la bouche, rappelons que JBE est membre du conseil d’administration du Regroupement indépendant pour la relance économique de la région de Sorel-Tracy (RIRÉRST), promoteur du projet Écomonde 2.0 (É2.0). Rappelons que ce projet qui ne générera aucun revenu au minimum avant 2018 est accoté sur un trésor de 4,2 M$ d’argents publics garantis par nous les citoyens et les citoyennes de la ville de Saurel. Rappelons surtout que ce projet – É2.0 – n’a aucun plan d’affaires, sauf l’engagement récent d’un consultant, qui lui nous promet, la mise en œuvre d’un concept générique à haute teneur technologique de réalité immersive. Bref, en principe, un membre de la CAQ qui s’assume devrait regarder le tout et comme dans le cas de la cimenterie McInnis et dénoncer vertement ce manque total de rigueur dans l’utilisation de ce 4,2 M$.

Autrement dit, si JBE peut se permettre de dire que le gouvernement du Québec ne sait pas où il va dans le cadre du projet de cimenterie McInnis. Est-ce que le RIRÉRST dont il est membre du CA sait lui, où il va? Et si oui, serait-il possible que nous citoyens en ayons la preuve documentée, sous la forme d’un plan d’affaires?

Le grand Warren Buffet l’a toujours dit : « Ne jamais investir dans quelque chose que tu n’es pas capable d’expliquer avec des mots simples ». JBE et les autres, c’est quoi la réalité immersive?

Suggestion de lecture, d’un lecteur de ce blogue : Les Légendes fantastiques évitent le gouffre financier, Le Nouvelliste, 21 juillet 2010. D’accord, c’est du vieux stock comme le dirait Gary. Ceci étant, j’attire votre attention sur un passage de cet article, toujours très pertinent : « Les causes de la disparition des Légendes sont multiples, la principale étant, selon les promoteurs, l’offre culturelle grandissante et attrayante des grands centres. On a créé deux monstres à Montréal et Québec… »

Depuis 2010, considérant la position géographique de la région de Saurel, 2 autres monstres se sont ajoutés : le complexe 10/30 et surtout, le théâtre Cogéco à Trois-Rivières. De plus, le dollar tourisme disponible par personne n’a pas réellement augmenté depuis ce temps. Donc, plus d’offres tourisme et une demande stagnante. C’est une donnée importante dans l’équation qu’il faut considérer, et un plan d’affaires permet d’adresser ce genre de question. Une question pour laquelle le RIRÉRST serait pour l’instant incapable de répondre.

Autre suggestion de lecture de ce fidèle lecteur que je remercie : Hausse moyenne de l’achalandage de 10 % en Mauricie cet été, 15 septembre 2015. Je ne vous répéterai pas tous les chiffres de ce document. Mais cela pourrait vous donner une idée des défis qui attendent É2.0 en matière d’achalandage. On est loin, très loin d’un « 150 000 » visiteurs par année.

Considérant tous les enjeux majeurs en matière de projets touristiques, si vous n’êtes pas convaincus de la nécessité d’un plan d’affaires pour le projet É2.0, vous ne le serez jamais. Si vous l’êtes, appelez votre conseiller municipal ou écrivez-lui pour lui dire. Ils se rencontrent lundi soir prochain pour une séance ordinaire du conseil municipal de Saurel. Vous pouvez les joindre en consultant l’hyperlien suivant : http://www.ville.sorel-tracy.qc.ca/regard-sur-la-ville/conseil-municipal/membres-du-conseil.html

Comme pour tous projets susceptibles d’améliorer ma ville et ma région, je dis GO. Pour ce qui est de É2.0, je dis que par électoralisme et orgueil, une étape stratégique dans toute mise en œuvre d’un projet est présentement ignorée. Bref, en ce me concerne, le RIRÉRST ne sait pas pour l’instant où il va. Le problème, c’est qu’il y va avec mon argent – 4,2 M$ – et ça, je demande aux élus du conseil municipal de la ville de Saurel de s’en occuper.

Gardons le sourire! Verrons-nous Denis Coderre à Saurel dans le cadre du 375e (ou du 352e ou du 15e ou du…) ou sera-t-il présent seulement sous la forme d’un « name dropping » holographique, genre Espaces pour la vie en réalité immersive 3D?

Record mondial dans les rues de Saurel!!! Aujourd’hui, approximativement 5 kilomètres en approximativement 32 minutes 4 secondes. Je suis très fier de mon moi-même, surtout considérant la soirée que j’ai passée hier soir au Cactus avec de joyeux copains que je salue 🙂 🙂 🙂

Jocelyn Daneau, jocelyndaneau@gmail.com

J’aime : Créons une ville de Saurel pour tous

Daneau sur G+ : https://plus.google.com/117606910352560620793/posts

MAtv – Saurel et moi : https://saureletmoi.wordpress.com

MAtv – Saurel et moi – Horaire : http://matv.ca/sorel-tracy/mes-emissions/saurel-moi

Citoyens et citoyennes engagé(e) s Sorel — Tracy : http://www.saurelois.org

FABE- Déjeuner/conférence avec Yvan Lamonde – https://amisbonneentente.wordpress.com/

Vous trouverez ci-joint l’étude sur les vents de M. Pierre Desmarais (pierdes@outlook.com) mise à jour en date du 31 août 2015. Laquelle inclut un ensemble de graphiques, de données et de formules mathématiques.

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Son hyperlien : http://1drv.ms/1JJONLF (1er septembre 2015, 28 pages)

Le blogue Saurel dans l’univers et donc moi-même, n’endossons aucunement le document de M. Pierre Desmarais et son contenu. Ce document ne reflète donc pas mon opinion. Je vous le transmets uniquement pour l’avancement du débat dans notre région, relativement au projet de Parc éolien Pierre-de Saurel (PEPS) et donc, pour votre réflexion.

Ce document s’inscrit dans la foulée d’un billet précédent, publié sur ce blogue : Éole réside-t-il dans la région de Saurel? (25 août 2015)

Par souci d’équité, j’invite PEPS à profiter de ce blogue – Saurel dans l’univers – pour réagir à l’étude de M. Pierre Desmarais. Je publierai intégralement les argumentaires, données, méthodologies, études de rentabilité financière ou toutes autres informations technico-économiques que PEPS voudra bien me faire parvenir et donc, présenter aux lecteurs de ce blogue et même, à l’ensemble de la population de la MRC Pierre-de Saurel.

Gardons le sourire! Comme le disait l’écrivain et essayiste espagnol Baltasar Gracián y Morales (1601-1658) : « C’est un grand art que de vendre du vent ».

Jocelyn Daneau, jocelyndaneau@gmail.com

J’aime : « Créons une ville de Saurel pour tous »

Dans ma chronique-bilan de 2013 sur le SorelTracy Magazine : Coups de cœur, citrons et mentions de 2013 à 2014, certains se sont questionnés sur mon choix pour la meilleure campagne électorale 2013, ainsi libellée : « Celle du parti d’Aujourd’hui. Ce n’est pas le souffle ni la passion qui manquaient, c’est le départ juvénilo-chaotique de 2009-2010 qui est resté collé dans l’imaginaire collectif. Prochain rendez-vous : 5 novembre 2017? » 

Je n’ai pas l’intention de justifier ce choix. Mais je n’ai aucun problème à en préciser les motifs. Je sais, on est dans les nuances  🙂 🙂 🙂

Pourquoi ce choix? Considérant que madame Bastiani la cheffe de ce parti, maintenant devenue aussi silencieuse qu’une Chartreuse, a terminé troisième, derrière un surprenant Réjean Dauplaise. Considérant aussi que seulement un candidat sur 8 de ce parti en la personne de Patrick Péloquin a été élu. Donc …

Plusieurs raisons, les principales

1)    Organisation : le parti d’Aujourd’hui disposait d’une véritable organisation de campagne électorale, construite « from scratch ». Pour les autres candidats, il n’y avait presque pas de structure. Sauf pour Serge Péloquin qui a hérité « gracieusement » d’une organisation électorale structurée, déjà en place.

2)    Recrutement : il y a quand même eu 8 personnes qui ont accepté de mettre formellement leurs « faces sur un poteau » au nom de madame Bastiani en se montrant solidaires de ses idées. Aucun autre candidat n’a pu revendiquer un tel résultat.

3)    Démarche : c’est le parti d’Aujourd’hui qui a le plus rapidement et le mieux couvert la ville, tant en terme de pancartes électorales que de présence des candidats.

4)    Énergie : c’est le parti d’Aujourd’hui qui intuitivement, a déployé la plus belle énergie pour gagner la course. Madame Bastiani était sur toutes les tribunes et à l’occasion, elle les provoquait.

5)    Marketing : notamment au niveau des pancartes et des aides visuelles, surtout pour les originales photos des candidats, le parti d’Aujourd’hui était nettement en avance sur les autres candidats maires.

Notons que je n’ai pas considéré dans mon choix, le critère de « popularité ». Ce critère n’entre pas dans ma conception de la démocratie et du service public. Certains diront que j’ai une vision technocratique des choses. Je répondrai que nous avons une dette municipale de 66 millions de dollars qui est actuellement gérée selon les hasards de la vie, sur la base du « à la va-comme-je-te-pousse ».

Questions? Où est madame Bastiani? Quels sont ses projets pour les prochaines années? Sera-t-elle de la campagne de 2017? Est-elle effectivement devenue une Chartreuse ou s’apprête-t-elle à s’habiller en « belle-mère? »

Jocelyn Daneau, jocelyndaneau@gmail.com

Je pensais avoir clos le chapitre « Élection municipale 2013« . Il faut croire que non. Il y a encore des tiroirs à fermer.

Dans le SorelTracy Magazine du 14 août 2013, je publiais une chronique dont le titre était : « De la nécessité et de l’utilité d’un programme électoral ». Cette chronique avait un seul but : « Élever le niveau du débat en vue de l’élection du 3 novembre 2013 à Sorel-Tracy ».

Au lendemain du 3 novembre 2013, il faut constater que le fait de proposer un programme électoral de qualité aux électeurs est pratiquement inutile pour se faire élire.

Comment j’en arrive à cette conclusion?

1) J’ai fait une évaluation de la qualité des programmes électoraux des 7 candidats à la mairie de Sorel-Tracy. Vous en trouverez le résultat en consultant notamment la chronique : « Élections 2013 – Sorel-Tracy : Bilan de campagne. ». Le mode d’évaluation et le système de points utilisé étaient connus seulement de moi-même, comme étant le « Détecteur de bullshit ». Il faut bien s’amuser. Essentiellement, il s’agissait d’évaluer chacun des programmes avec une notation de type « J’aime/Je n’aime pas » en regard du contenu de ma chronique : « Sorel-Tracy, 3 novembre 2013, 20h. : 10 chantiers incontournables ». Note : Cette évaluation est la partie faible des conclusions de ce billet, considérant qu’elle est réalisée en fonction uniquement de mon propre système de valeurs.

2) J’ai étudié un graphique (cliquez sur GRAPHIQUE) qui met en relation la note attribuée à chacun des programmes électoraux et le nombre de votes obtenus. Le visuel est assez significatif : il n’est pas nécessaire d’avoir un programme électoral de qualité pour se faire élire. Réjean Dauplaise, second en termes de vote n’avait pas de programme électoral et celui de Serge Péloquin, élu, avait probablement été écrit sur le coin d’une table. Observez les positions opposées de Serge Péloquin et de Gilles Lemieux, que concluez-vous?

3) Pour consolider ce résultat, j’ai calculé le taux de corrélation (Tc) avec notre faible échantillon de 7 candidats (n=7). On obtient un Tc = – 28 %. Ce qui  confirme qu’il n’est pas nécessaire à Sorel-Tracy d’avoir un programme électoral de qualité pour se faire élire. Effectivement, le signe négatif du résultat indique que le nombre de votes obtenus est indépendant de la qualité du programme électoral.

Doit-on conclure que la campagne électorale à Sorel-Tracy en a été une sur la forme, l’image et la popularité au détriment du fond des choses? Je vous laisse la réponse.

Je vous laisse aussi la réponse sur l’utilité ou non des programmes électoraux, du moins au municipal.

Propos de Pierre Foglia, La Presse, 7 novembre 2013

« Dans une démocratie éclairée, je veux dire sans bullshit, je veux dire sans pub, je veux dire qui serait un peu plus que de la communication, le choix pour le maire de Montréal se serait fait entre Marcel Côté et Richard Bergeron.

Parlez pour vous, monsieur le chroniqueur!

Non, justement, ici, je ne parle pas pour moi. Il ne s’agit pas de moi. Je parle pour vous. Pour l’ensemble des Montréalais. Je ne vous sermonne pas, je ne dis pas les Montréalais auraient dû, s’ils étaient allumés, voter soit pour Marcel Côté, soit pour Richard Bergeron.

J’affirme qu’ils auraient effectivement voté pour Marcel Côté ou Richard Bergeron si une loi électorale interdisait la bullshit, l’enflure, le vide qui se donne pour du plein, la séduction. Bref, si on pouvait concevoir – hélas non, je le sais bien -, si on pouvait imaginer une loi électorale qui limiterait la COMMUNICATION comme elle limite le financement par exemple.

Si la politique n’était pas 90% communication, vous auriez opté soit pour le modèle de gestion que proposait Marcel Côté, soit pour la vision de Richard Bergeron. Vous connaissant un peu, vous auriez voté pour le modèle de gestion et M. Côté serait, aujourd’hui, maire de Montréal.

M. Coderre eût terminé troisième suivi de Mme Joly. » 

Source : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/pierre-foglia/201311/07/01-4708107-la-religion.php

Aussi : Richard Bergeron: «J’ai côtoyé le vide toute la campagne» Source : http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201311/09/01-4708920-richard-bergeron-jai-cotoye-le-vide-toute-la-campagne.php

Conclusion, une autre : Moi qui me place dans la catégorie des Marcel Côté de ce monde, si je m’étais présenté à la mairie de Sorel-Tracy comme j’en avais l’intention au début de 2013, je ne me questionne même pas sur le nombre de votes que j’aurais obtenus. La réponse est évidente.

Jocelyn Daneau, jocelyndaneau@gmail.com

Note 1 : Le taux de corrélation est une mesure de la relation entre deux variables. Entre 0 et 1, la corrélation est positive, c.-à-d. que les deux variables en cause varient dans le même sens. Entre -1 et 0, les variables varient en sens inverse. Si Tc =1, alors les deux variables sont parfaitement corrélées c.-à-d. complètement dépendantes. Si Tc = -1, alors les deux variables sont complètement indépendantes.

Comme plusieurs, je suis en sevrage électoral. C’est la vie. L’adrénaline continue d’arriver en ralentissant, mais il n’y a plus rien pour la recevoir. Personnellement, j’ai vécu la campagne comme le gérant de « lazy-boy » que je suis, derrière mon écran et dans un banc d’autobus. À ceux et celles qui l’on vécut et qui continu le voyage, bonne chance. Aux autres, ce genre d’arrêt inopiné créé toujours un immense vide. Je n’ai jamais perdu d’élection, ne m’étant jamais présenté, mais j’ai eu aussi dans ma vie professionnelle, quelques arrêts brusques. Alors, je peux comprendre en partie, le désarroi que cela peut amener pour ceux et celles qui n’ont pas gagné. C’est la vie. La politique est un sport cruel et extrême. Bravo à tous.

Ceci étant, un petit mot à propos du SOME 2013. Il n’apportera rien de plus au débat électoral qui est terminé. Mais je tiens quand même à préciser quelques points.

Le SOME 2013 était simplement un outil d’aide à la décision pour mesurer la meilleure adéquation personne-poste c.-à-d. la meilleure combinaison candidats-maire. Le tout en se basant, dans la mesure du possible, sur des faits vérifiables (ex.: programmes électoraux). Ce n’était pas et il n’a jamais été, un modèle prédictif du résultat du vote du 3 novembre. De plus, ce n’était pas et n’a jamais été un outil de mesure de la popularité ou d’amour collectif.

Pour qu’il soit un modèle prédictif du résultat, il aurait été nécessaire et obligatoire que les électeurs possèdent tous le même système de valeurs. Ce qui est impossible, même avec un échantillon statistiquement valable de taille restreinte.

On sait par exemple et les économistes le savent, que les consommateurs n’adoptent pas toujours des comportements rationnels, surtout en cette époque où le marketing est de plus en plus puissant. De même, les politicologues savent que les électeurs eux aussi, n’adoptent pas toujours des comportements rationnels, surtout à l’ère de la politique spectacle aux vedettes instantanées avec peu de contenu. Mélanie Joly, candidate à la mairie à Montréal pourrait en être un exemple.

Je demeure persuadé que le SOME 2013 était un outil utile. Pour ce qui est du résultat que j’ai présenté, il ne relevait que de mon propre système de valeurs. Il faut donc séparer l’outil de son résultat. Un diagnostic d’hypertension n’implique pas que le stéthoscope utilisé soit un mauvais outil.

Ceci étant, peu de personnes avaient prévu l’excellence performance en termes de vote, de Réjean Dauplaise. Tout comme celle, à l’inverse, mais surprenante, de Michèle Lacombe-Gauthier. Peu de personnes avaient prévu l’ampleur de la victoire de Serge Péloquin.

Tout ça pour dire que, en parallèle, j’avais fait des prédictions personnelles selon ce que je voyais et j’entendais. Elles se sont révélées pourries. Voilà! Le SOME 2013 c.-à-d. le résultat Daneau et l’opinion réelle des électeurs, c’est deux choses bien différentes.

Ceci étant, si le SOME 2013 avait été un modèle prédictif, son résultat aurait été faux. C’est dans la nature d’un exercice de prévision. S’il avait été juste, cette situation aurait relevé exclusivement du hasard c.-à-d. de phénomènes aléatoires. Cela aussi, est dans la nature de ce genre d’exercice et les gens qui font le métier de prévisionniste pourraient en parler abondamment.

Jocelyn Daneau, jocelyndaneau@gmail.com

Tout le monde se souvient de sa première fois. Je m’en souviens très bien. Mais je ne vais pas vous raconter, juste me souvenir.  🙂 🙂 🙂

Ne perdons pas de vue que ce blogue en est un qui se qualifie de sérieux, même s’il ne se prend pas au sérieux. Il se concentre surtout sur les affaires publiques en relation avec Sorel-Tracy et sa région, même si quelques fois, il fait dans les recettes culinaires et autres. Ceci étant, il ne fait pas dans les questions sexuelles, genre, expériences d’un très ancien puceau qui a hâte de devenir grand-père.

Parlant de sexe, le SorelTracy Magazine vous offre maintenant une nouvelle chronique : « VOTRE PAUSE SEXO ! » avec madame Julie Langelier, sexologue clinicienne. Bon, … Jean Doyon ne m’a pas demandé de « ployer » la chose sur ce blogue. Mais surement qu’elle pourrait nous parler des affres de la première fois. En fait, ce n’est pas réellement pertinent, selon mon souvenir comme jeune GARS, on ne fait pas trop dans la psychologie mais dans la vitesse.  🙂 🙂 🙂

Parlant du SorelTracy Magazine, j’aimerais féliciter Jean Doyon pour sa couverture média de la campagne électorale. Elle a été excellente, surtout par son dynamisme et son actualité. Je sais, j’ai un parti pris en m’autoflattant le dos, mais que voulez-vous!!! Quand on fait une bonne « job », presque personne ne nous le dit. Alors, « well done » mon cher Doyon.

J’oubliais. Dans un billet précédent, j’ai mentionné que 6 des 7 candidats maires provenaient du côté de Sorel. Il semble que cela en ait titillé quelques-uns. Je n’ai stipulé aucune hypothèse sur ce phénomène. J’ai simplement posé la question sous la forme d’une observation. Ceci étant et personnellement, sauf Gilles Lemieux, nous n’avons vu dans mon coin reculé de la ville, aucun autre candidat. Peut-être s’agit-il simplement du hasard. Une brève enquête auprès de mes voisins, amène la même conclusion.

Ceci étant, un petit préjugé, genre « préjugé d’un dimanche matin ensoleillé » : je soupçonne aux moins 2 candidats sur 7 de n’avoir aucune idée de ce qu’est TRACY. Ne me chicaner pas, je vous le dit d’avance, c’est un préjugé. Donc, avis à mes habituels pourfendeurs, on RILAXE ce matin. 🙂 🙂 🙂 Souvenez-vous de votre première fois!!!

Bon, revenons à l’objet de ce billet, « la première fois ». À mon âge vénérable, période de la vie où l’on commence les : « C’est la dernière fois », c’est la première fois que je vais voter à des élections municipales à Sorel-Tracy. Aux élections de 2009, nous n’étions pas de retour dans le coin, lequel s’est déroulé en avril 2010. En 1985, date de notre départ pour « l’étranger », c’était Aurèle Racine qui était maire de Tracy (1974-1987). À l’époque, je n’avais aucun intérêt pour la politique municipale. En fait, mes seules préoccupations à l’époque étaient alimentaires, genre les bottines des enfants qui rapetissaient quotidiennement.

Bon vote à tous!

Je m’en vais voter après un petit-déjeuner en ville, avec des membres de ma famille.

Réponse vers 21h.

J’oubliais. C’est à ce moment qu’on va savoir si le SOME 2013 et son maître seront des « héros » ou des « zéros ». Remarquez, je le répète régulièrement, avoir raison ne fait toujours pas partie de mes priorités dans la vie. Mais entre « héros » et « zéros », on va prendre le premier. À suivre.

🙂 🙂 🙂

Jocelyn Daneau, jocelyndaneau@gmail.com

Bonjour, en cette belle journée de vote pour les élections municipales.

Cette journée où l’on gagne une heure de notre vie, c’est l’heure de prendre nos responsabilités de citoyens.

Si vous êtes toujours indécis ou si vous voulez consolider votre jugement. Je vous suggère de lire ou de relire ma chronique sur le sujet sur le SorelTracy Magazine : Élections 2013 –
Sorel-Tracy : Bilan de campagne.

Le journal les 2 Rives a aussi proposé hebdomadairement, une série de questions aux 7 candidats maires. Les réponses sont un peu courtes, mais la formule ne permettait pas de leur donner plus d’espace.

Il y a aussi Reynald Bergeron à l’émission On a des choses à dire du FM 101,7 qui fait un bilan de campagne. C’est à la fin de la partie « 1 ». Voir : http://www.fm1017.ca/dcad/8115. L’ensemble dure entre 5 et 7 minutes.

Bon vote!!!

Jocelyn Daneau, jocelyndaneau@gmail.com

Quelques petites réflexions, moi qui se dit avoir tout dit, de ce que je voulais dire.

Les candidats

Bravo! Vous avez eu un courage que plusieurs n’ont pas eu. Il y aura plus de perdants que de gagnants, c’est la vie démocratique. Mais cela n’enlèvera rien à votre mérite. Bonne chance à tous!!! Mes respects les plus sincères.

Le nombre de candidats à la mairie

Sept candidats, c’était trop. Je l’ai dit et écrit (Voir : Loterie électorale à Sorel-Tracy : les échos du tamtam).  On verra demain soir si ce « 7 » nous a servi ou desservis. Mais en démocratie, le peuple a toujours raison. Est-il utile de le rappeler.

L’origine des candidats à la mairie

Sur 7 candidats, 6 sont des résidents de Sorel et un seul, Jean Tremblay, provient du côté de Tracy. Hasard ou explication sociodémographique?  « Take-over » de Sorel sur Tracy?

Le faux débat de la campagne : Le 375e anniversaire de la ville

À moins d’avoir une signification particulière, une fête sociale n’est pas un enjeu électoral ni la source d’un débat de société. Si on veut donner à cette fête un sens, il faut y attacher un enjeu social important (ex. : L’identité : l’incontournable thème du 375e). Nommer un quai pour le nommer ne fait pas de sens. D’autant plus que le 375e ne se rattache qu’à Sorel, une ville qui n’existe plus pour en oublier une autre, Tracy, elle aussi est morte.

La légende urbaine de la campagne : les incompressibles

Plusieurs ont perpétué l’idée que 85% du budget de la ville est incompressible. Pour quiconque connait la gestion des organisations, cette affirmation ne tient pas la route. Par exemple, prenons les salaires. Si on admet que la réduction des salaires individuels des employés est une mauvaise idée, rien n’empêche de réduire la masse salariale globale : par attrition, par amélioration continue, par rationalisation, à la limite par réingénierie. Bref, en révisant systématiquement les façons de faire de l’appareil municipal. Je rappelle qu’il y a à Sorel-Tracy, 1 cadre pour 5,8 employés en 2012. Un ratio qui montre une performance nettement en retrait des villes de comparaison. Donc, le 85% incompressible … on en reparle. Bref, il faut toujours avoir une vision organique d’une structure administrative.

Le développement économique régional : un mécontentement partagé

Les candidats maires ont tous, à divers degré, axés leur campagne électorale sur le développement économique. Il semble y avoir à ce niveau, une sorte de mécontentement généralisé, relativement à ce qui se fait actuellement. Avis aux concernés, on en reparle.

Avis aussi aux partisans du « commissariat au développement commercial », on ne corrige pas un problème en rajoutant une structure par-dessus la structure. Cette façon de faire est une solution des années 80, à une époque où les déficits n’étaient pas ce qu’ils sont maintenant. C’est de ce genre de solution sans connaître les causes qui a donné l’état tentaculaire québécois que nous connaissons aujourd’hui. Avant de rajouter du personnel, on fait un diagnostic de ce que nous avons ne main. De plus, on se pose au préalable, la question sur ce que nous voulons faire. On en reparle.

Les 10 médecins d’Élaine

Le bureau de madame Zakaib et le CSSS Pierre-de-Saurel devraient nous faire le point sur le sujet, la semaine prochaine. Ce qui est un délai raisonnable. À suivre.

VOTE

Demain, on vote en masse. C’est une obligation citoyenne.

Jocelyn Daneau, jocelyndaneau@gmail.com

En ce début de semaine, il semble y avoir un consensus béat au Québec et à Sorel-Tracy concernant le succès du vote par anticipation de ce 27 octobre 2013. Dimanche chez nous, ce taux était de 16,04%. Il était de 11,5% en 2009. Le nombre d’électeurs inscrits en 2009 était de 28 704. Il est de 28 922 (+ 0,76%) en 2013.

Tout un chacun envisage donc une amélioration de notre taux de participation à la fermeture des bureaux de vote, le 3 novembre 2013. Celui-ci était de 47,7% en 2009 et certains envisagent du 60 ou 63% pour dimanche ; prévision optimiste, mais raisonnable et envisageable dans les circonstances du Québec municipal de 2013 à l’ère Charbonneau. Ça serait excellent.

Ceci étant, je me questionne. Est-ce que l’ampleur du vote d’hier (4 651 électeurs) n’est pas en fait, une mauvaise chose pour la démocratie ? Ne s’agit-il pas d’une sorte de démocratie artificielle, incomplète?

Note : le vote par anticipation, moins élaborée en termes d’organisation, doit en principe servir ceux qui ne pourront être présents le jour du vote, aux travailleurs d’élection, aux candidats, aux personnes à mobilité réduite, etc. Ce n’est pas destiné aux électeurs réguliers, du moins à ma connaissance.

Prenons l’analogie suivante pour illustrer mon questionnement.

Vous êtes membres d’un jury dans un festival de cinéma. Vous avez 7 films à regarder d’une durée de 120 minutes pour déterminer le meilleur. Vous savez que les 7 réalisateurs en sont aussi les producteurs et qu’avec leurs équipes et leurs familles, ils ont énormément investi temps et argent dans leurs projets. Malgré tout, pour des raisons qui vous appartiennent, vous décidez de ne pas regarder les 20 dernières minutes de chaque film avant de voter. Croyez-vous que cela fait du sens?

Note: 20 minutes sont l’équivalent du sixième de 120 minutes. C’est comme retrancher la dernière semaine de la campagne électorale qui en dure six et donc, de ne pas permettre aux candidats maires d’avoir une dernière chance de vous influencer.

Admettons le même taux de vote par anticipation que Montréal c.-à-d. autour de 6% = 1 700 électeurs par anticipation (1 700 = 6% de 4 651, j’arrondis constamment à titre illustratif). Ce qui m’apparaît comme raisonnable, c.-à-d. que les 2 951 (4 651 – 1 700) électeurs qui se sont présentés dimanche aux bureaux de vote et les ont engorgés, pourraienet être des électeurs réguliers. Des gens qui auraient pu facilement attendre dimanche prochain où les installations de vote seront adéquates, mais qui de ce fait, seront sous-utilisés à cause d’un empressement difficile à justifier

Certains se diront : « De quoi se mêle-t-il ? On peut t’su voter quand on veut c… » Je me mêle de dire, surtout à ces « 2 951 » électeurs « prématurés », qu’il y a peut-être un manque de respect envers les 7 candidats qui sont encore en campagne électorale cette semaine. Coudonc, pourquoi une telle volonté de mettre fin à la campagne électorale, une semaine avant son terme. C’est comme si certains leur disaient, parle toujours mon coco, c’est de la placote, on ne t’écoute plus. De toute façon, on ne peut pas revenir en arrière. Après, on se demande pourquoi les politiciens sont ce qu’ils deviennent. Qu’est-ce qui pressait dimanche de voter avant la fin d’une campagne qui n’est pas terminée?

Nos « prématurés » diront : « Mon choix était déjà fait ». Mais on le sait, il n’y a que les fous qui ne changent pas d’idée. Alors, …

Alors, il y a des candidats maires qui ont encore des choses à dire. Qui ont encore du porte-à-porte à faire. Il y a au moins deux candidats qui gagnent chaque jour en crédibilité, il aurait fallu les écouter jusqu’à la fin, ne serait-ce que par respect. Où était l’urgence de voter par anticipation ce dimanche ?

Conclusion

Je suis d’avis qu’il faut revenir à l’esprit et la lettre de ce que doit être un vote par anticipation. À la limite, il faudrait envisager le retour d’une forme de contrôle, comme il y avait à l’époque.

Sinon, on fait quoi ? On fait deux fins de semaine de vote régulier avec les coûts afférents. Mieux, on fait comme quelqu’un l’a suggéré, comme en France, un vote à deux tours. Le deuxième tour ne mettant en lice, que les 2 meilleurs candidats du 1er tour.

Dernière question : Arrêteriez-vous une course sans raison, disons de F1, pour déclarer un gagnant à 83% (cinq sixième) du parcours ? Ne me répondez pas que ce n’est pas pareil. Je vous dirai simplement … Le vote par anticipation au Québec actuellement, c’est comme couper la parole à une personne avant la fin de son énoncé. Bref, il y a trop de « prématurés » au Québec.

Personnellement, je ne vote jamais par anticipation. J’aime l’atmosphère des jours d’élection. Surtout, je garde l’esprit ouvert jusqu’à la dernière minute. Je comprends qu’il y a de la fébrilité dans l’air, … mais le résultat, c’est dimanche le 3 novembre 2013. En attendant, donnons à tous ceux et celles qui se préparent depuis longtemps, toutes les chances de se faire valoir.

Jocelyn Daneau, jocelyndaneau@gmail.com